Le stress : voici un mot que l’on entend et emploie au quotidien dans nos sociétés contemporaines. En effet, ce dernier semble prendre une place de plus en plus importante dans la vie des citoyens modernes. Cette problématique est particulièrement mise en avant aujourd’hui, dans un monde nouveau prônant la performance et la productivité à toute épreuve.
Qu’est-ce que le stress ? Quelles en sont les causes et les conséquences ? Comment le combattre efficacement ? On fait le point dans cet article sur ce phénomène social grandissant !
Qu’entend-on par stress ?
Selon des statistiques américaines, près de 80% des consultations médicales seraient directement, ou indirectement, liées au stress. Ce constat est énorme ! Il témoigne de la réalité et de l’importance grandissante de cette problématique dans le domaine de la santé publique.
Pour beaucoup de personnes, la définition du stress n’est pourtant pas claire. Assimilé, par la majorité, à un sentiment de malaise confus, dont l’intensité varie en fonction des situations, le stress correspond, en réalité, à un processus d’une réaction biologique précise. Alors, qu’est-ce que le stress ?
Le stress est une réaction naturelle de notre organisme visant à maintenir son équilibre intérieur face à une demande qui lui est faite. Il est donc, en quelque sorte, un moyen employé par notre corps pour se défendre psychiquement et physiquement de ce qu’il perçoit comme une agression extérieure.
Le fait de ressentir du stress n’est donc possible qu’au travers de trois éléments : la source, la réaction et l’attitude. La source est l’agent qui va déclencher le stress. D’ordre physique, mental, social ou émotionnel, il représente le facteur extérieur qui vient agresser l’organisme. La réaction est le déclenchement du stress par notre cerveau pour contrer la source. Enfin, l’attitude est la perception que nous avons de la source. Cette dernière va influer sur l’intensité du stress.
Les mécanismes du stress, au début appelé syndrome général d’adaptation, ont été principalement étudiés par un endocrinologue canadien nommé Hans Selye. Ce dernier est un pionnier des travaux sur le stress durant la première moitié du XXe siècle. Il est d’ailleurs à l’origine du terme en français.
Selon Hans Selye, le stress est un ensemble de moyens physiologiques et psychologiques mis en oeuvre par une personne pour s’adapter à un événement donné. Il s’agit d’une réaction, non spécifique du corps, pour maintenir un état d’équilibre appelé homéostasie face à une demande.
Hans Selye met également en avant différentes phases dans le processus du stress : l’alarme, la résistance et l’épuisement. La phase d’alarme est le moment où l’organisme mobilise ses ressources pour contrer la perturbation. La phase de résistance est celle où l’organisme utilise les ressources mobilisées. Enfin, la phase d’épuisement est celle qui correspond au déclin de l’utilisation des ressources. C’est cette dernière qui se traduit par divers troubles somatiques.
Depuis les années 60, de multiples études ont eu lieu concernant le stress et son fonctionnement. Il faut cependant noter qu’encore aujourd’hui, les chercheurs ne maîtrisent pas tous les aspects du stress !
Les causes du stress
Le travail
Bien entendu, les causes du stress sont multiples et surtout varient en fonction des individus et de divers paramètres environnementaux. Tout le monde ne se sent pas stressé par les mêmes demandes. De la même façon, tout le monde ne ressent pas le même niveau de stress face aux mêmes demandes. Les causes du stress sont donc particulièrement propres à chacun.
Il existe cependant, dans notre société, des causes de stress qui reviennent de manière récurrente quand on les étudie. Le travail en fait partie.
Ce n’est pas étonnant. Nous vivons dans une société où le travail est sacralisé. Il suffit de voir combien les personnes qui ne travaillent pas, pour diverses raisons, sont victimes de préjugés visant à les réduire au rang d’assistés ou de profiteurs. Une importante pression sociale pèse donc sur chacun d’entre nous.
De tous les temps, il a été question de gagner sa vie. Cependant, jamais de la manière dont nous le faisons et le pensons aujourd’hui, dans cet environnement productiviste visant à toujours plus de vitesse et de profit.
Le culte du travail est créé dans l’objectif de pousser les plus pauvres à travailler, même dans de mauvaises conditions et pour des salaires précaires, au profit des plus riches, qui veulent être toujours plus riches. Il profite donc au 1% de privilégiés plus qu’aux 99% dont nous faisons probablement partie !
Paradoxalement à ce culte du travail, nous vivons une époque où ce dernier connaît une crise sans précédent. Nous plaçons dans l’inconscient collectif le travail comme une valeur ultime tout en privant les citoyens du minimum nécessaire pour répondre à cet idéal dont ils sont martelés.
Depuis la fin des 30 glorieuses, aux alentours des années 1975, le taux de chômage ne cesse d’augmenter. Le nombre d’emplois existants est trop peu important par rapport au nombre de demandeurs d’emploi. Cette situation amène, entre autre, beaucoup de personnes à accepter un emploi qu’elles n’aiment pas ou pour lequel elles ne sont pas formées.
Parallèlement, l’avancement des nouvelles technologies provoque l’extinction de nombreux postes. Les missions, qui étaient autrefois effectuées par les hommes, sont aujourd’hui effectuées par des machines. Ce qui ne fait qu’accentuer la problématique du chômage et ses conséquences.
Nous sommes face à une nouvelle situation du marché de l’emploi qui nécessiterait de repenser en profondeur l’ensemble de notre rapport au travail. Évoluer sur une plateforme usée, prête à s’effondrer, ne peut que placer l’ensemble de ses acteurs dans une situation instable et inconfortable.
En même temps, les conditions de travail se dégradent de plus en plus. Entre salaires toujours plus bas, manque de matériel, réduction des effectifs, augmentation du temps de travail… tout est mis en place pour provoquer la souffrance au travail.
Le stress au travail apparaît, généralement, à partir du moment où un individu ressent un déséquilibre entre les objectifs qu’on lui demande d’atteindre et les ressources mises à sa disposition pour les atteindre. Le stress au travail est donc une problématique de plus en plus présente dans notre société.
Le burn-out
Le stress au travail est néfaste pour notre santé physique et psychologique. Une surcharge de stress au travail peut conduire au burn-out.
Le mot burn-out est une expression anglaise. Cette dernière est utilisée en français pour parler du syndrome d’épuisement professionnel. Le burn-out est considéré comme un mal de notre siècle de plus en plus présent depuis 1970.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le burn-out correspond à un sentiment de fatigue intense, de perte de contrôle et d’incapacité à aboutir à des résultats concrets au travail. Le burn-out est donc un état d’épuisement général, notamment psychique, émotionnel et mental, en lien avec le travail.
Dans le cas d’un burn-out, la personne concernée est toujours victime d’un stress chronique. Le burn-out est donc le résultat d’un stress au travail permanent.
Comment reconnaître un burn-out ? Le burn-out se traduit par divers symptômes. Il peut s’agir de fatigue chronique, d’insomnie, de perte de concentration, d’anxiété, de susceptibilité, d’agressivité, de sentiments de tristesse et d’impuissance, de perte de confiance en soi, de découragement ou encore d’idées noires. Tous ces symptômes ne sont pas uniquement ceux du burn-out. Ils sont cependant des signes qui doivent vous alerter quand ils existent de manière simultanée.
On note souvent plusieurs phases chez un salarié avant d’arriver au burn-out : le plaisir au travail, le surengagement, l’acharnement et l’effondrement. Le burn-out apparaît au moment de l’effondrement. L’ensemble des autres phases témoignent cependant d’un risque grandissant. La sphère professionnelle envahit la vie psychique du salarié de manière progressive jusqu’au débordement.
Les symptômes du stress
Afin d’éviter d’en arriver à des conséquences graves voire dramatiques, il est important de réduire considérablement le stress dans votre vie. De manière générale, la réduction du stress ne pourra qu’améliorer votre bien-être.
On peut cependant dire qu’il est important de distinguer les symptômes du “bon stress” les symptômes du “mauvais stress”. Le “bon stress” serait celui qui s’apparenterait à une forme de montée d’adrénaline raisonnable apte à vous pousser vers le meilleur de vous-même. Le bon stress est donc celui qui reste ponctuel, gérable et qui permet de vous dépasser positivement.
Le “bon stress” serait, par exemple, celui de l’artiste qui a le trac avant de s’élancer sur scène et de se sentir transporté dans son art. Tout comme celui du sportif qui ressent de la peur avant de s’engager sur la piste noire avec toute son énergie. Le “bon stress” stimule et permet de se sentir vivant. Il booste votre savoir-faire. Il vous donne la possibilité de réussir et d’en tirer une fierté.
Le stress que nous subissons au quotidien est malheureusement plutôt le “mauvais stress”. Il peut s’avérer chronique et destructeur. Il ne vous aide pas à exceller dans une action, mais fige plutôt toutes vos capacités. Il est dominé par l’impuissance. Vous le subissez plus que vous ne l’utilisez à bon escient. Il apparaît souvent quand l’ampleur de la tâche dépasse vos capacités.
Comment reconnaître le stress ? Les signes sont les suivants : sentiment permanent de tension, irritabilité, diminution de la confiance en soi, isolement, impression d’être déprimé, fatigue, palpitations cardiaques, troubles du sommeil et de l’alimentation, difficultés de concentration, pertes de mémoire, peur de prendre des décisions ou encore tendance aux addictions.
Les conséquences du stress
Non seulement les symptômes du stress sont désagréables à vivre, mais ce dernier peut également avoir des conséquences physiques et psychologiques néfastes. Quelles sont les conséquences éventuelles du stress ?
Il faut tout d’abord savoir que le stress provoque une véritable tempête hormonale. En effet, en cas de stress, le cerveau, au travers de divers procédés, se met à produire des hormones de stress appelées catécholamines. La libération de ces dernières permet d’accroître vos ressources physiques et mentales pour répondre à la menace. Il s’agit d’une réaction automatique de survie.
Ce processus demande cependant beaucoup d’énergie à votre corps qui se mobilise soudainement et totalement. Il est donc mauvais pour votre organisme de voir cet état se prolonger trop longtemps ou apparaître trop souvent.
En cas de stress chronique, la libération des catécholamines entraîne également la sécrétion de cortisone, de dopamine, de sérotonine ou encore d’endorphine. Ces dernières peuvent aboutir, sur le long terme, à une baisse des capacités immunitaires, des maladies cardiovasculaires ou encore une dégradation de la mémoire et des capacités d’apprentissage.
De même, physiquement, en cas de stress, le corps met en place des symptômes de défense tels que la transpiration ou les tremblements. A l’issue de ces derniers, il n’est pas rare de se sentir épuisé et déconnecté.
Comme le corps et l’esprit sont deux outils étroitement liés, les conséquences du stress sont également psychiques ! Le stress peut engendrer une perte de confiance en soi, une agitation et une anxiété permanente, de l’hyperémotivité, une incapacité à réagir face aux événements et un blocage dans les prises d’initiatives. Comme vous pouvez le remarquer, les symptômes et les conséquences du stress sont étroitement liés telle une spirale infernale.
Il faut également savoir que le corps a tendance à exprimer au travers de la maladie les maux de notre esprit. Si nous sommes psychiquement en souffrance, et que nous ne prenons pas le temps de nous écouter, notre corps peut nous envoyer un signal d’alerte en développant différents troubles physiques.
Comment traiter le stress ?
Le travail sur soi
Le stress ne disparaît jamais comme par magie. De la même façon que toute problématique, il nécessite un véritable travail sur soi pour y remédier. Si vous souffrez de stress, n’attendez pas de le voir s’évanouir tout seul avec le temps. Osez regarder le problème en face et vous y attaquer au travers de différentes méthodes.
Avant d’entamer ce travail, ayez conscience des obstacles auxquels vous allez vous heurter et ne vous découragez pas. Montrez–vous motivé, mais également bienveillant envers vous-même. Il sera probablement nécessaire d’essuyer des échecs et d’accepter de ne pas réussir à tout changer du jour au lendemain. Ce n’est pas grave de perdre des batailles, l’important est de gagner la guerre !
De même, ne tentez pas de vous comparer aux autres. Chaque personne est différente et avance à son propre rythme. Essayez plutôt de devenir chaque jour une meilleure version de vous-même. Félicitez-vous de chaque progrès, aussi minime soit-il. Ne cherchez pas à aller trop vite. Privilégiez la qualité à la rapidité ou la quantité. Il vaut mieux avancer doucement, et, consolider chaque exercice de guérison, que de bâcler les différentes étapes.
Ces conseils sont valables face à toutes les difficultés de votre vie. Intégrez ces valeurs universelles dans votre développement personnel !
Comment combattre le stress ? Voici, ci-dessous, différents points sur lesquels vous pencher. Ces derniers sont indispensables à travailler pour lutter contre le stress !
Identification des causes du stress
Pour régler un problème, il faut en comprendre l’origine. Il est important de toujours remonter à la racine des difficultés pour les traiter en profondeur et non seulement en surface. Ainsi, pour combattre efficacement le stress, la première chose à faire est d’en identifier les causes. Il faut comprendre quels sont les éléments extérieurs que votre cerveau perçoit comme des menaces à votre équilibre.
Une fois que vous aurez identifié les raisons de votre stress, vous aurez deux options pour contrer le problème :
- La première consiste à faire disparaître les causes du stress;
- La deuxième consiste à modifier sa perception de manière à ce que la cause en question ne soit plus perçue comme une menace à votre équilibre. Il s’agit d’une nouvelle manière d’appréhender ce qui vous entoure.
Ces deux solutions peuvent être complémentaires. L’une n’est pas meilleure que l’autre en soi. Tout dépend des situations que vous rencontrez. C’est à vous d’adapter votre méthode aux limites et spécificités de la situation.
Par exemple, si l’objet de votre stress ne peut être supprimé, pour diverses raisons extérieures, il vaudra peut-être mieux travailler sur la perception de l’objet. Cependant, si l’objet du stress vous paraît particulièrement insurmontable, il sera peut-être préférable d’opter pour la suppression que l’adaptation.
De même, vous devrez toujours peser le pour et le contre. Par exemple, si l’objet de votre stress est votre emploi, il sera intéressant de vous questionner sur ce que vous avez à perdre sur un plan matériel face à ce que vous avez à y gagner sur un plan physique et psychologique. Parallèlement, il faudra évaluer les risques et les chances d’autres facteurs comme celui de retrouver un emploi différent, de vous réorienter professionnellement ou encore de vivre sans travailler.
Retrouver son estime de soi
Comme évoqué précédemment, le stress peut engendrer une perte de confiance en soi. Il s’agit d’une véritable spirale infernale. Plus nous manquons de confiance en nous, et moins nous arrivons à sortir du stress. Moins nous arrivons à sortir du stress et plus nous manquons de confiance en nous !
De même, le manque de confiance en soi peut également être une cause du stress. En effet, lorsque nous avons une mauvaise estime de nous même, nous sommes facilement déstabilisés par les situations qui nous entourent. Le manque de confiance en soi est donc un élément de fragilité. Il nous rend vulnérables.
Par exemple, celui qui manque de confiance en lui aura tendance à se sentir plus stressé lors d’un examen oral que celui qui croit en ses capacités. Le fait d’avoir l’impression de ne pas être capable, ou d’être moins bien que les autres, engendre nécessairement du stress en diverses situations. Lorsqu’on se sent facilement ébranlable, on perçoit forcément l’extérieur comme une menace.
La confiance en soi est donc indispensable à notre équilibre et notre bien-être. Elle est également primordiale pour effectuer des choix et mener des combats dans sa vie. Elle permet de mieux gérer son existence et ses multiples secousses.
L’une des priorités, face à la problématique du stress, est donc de retrouver l’estime de soi ! Retrouver l’estime de soi permet, à la fois, de mieux lutter contre le stress et, à la fois, d’amoindrir les causes du stress.
Pratiquer le yoga
Le yoga est une discipline intéressante à pratiquer en cas de stress. Elle peut non seulement vous permettre de vous relaxer physiquement et mentalement, mais également de travailler le lien entre votre corps et votre esprit, la maîtrise de votre respiration et de vos gestes. Certaines postures de yoga sont d’ailleurs spécifiquement conçues pour agir sur le problème de l’anxiété.
Facile à mettre en place, il vous est possible de pratiquer le yoga seul ou en groupe, chez vous comme à l’extérieur. Dans une chambre, dans un centre social, dans un parc, avec des amis, avec un professeur ou encore seul face à son ordinateur… il est possible de s’initier au yoga de multiples façons ! A vous de voir dans quels contextes vous vous sentez le plus à l’aise.
De même, le yoga ne nécessite pas forcément de la souplesse. Au contraire, la pratique du yoga vous aidera à en acquérir progressivement !
Contrairement aux idées reçues, le yoga n’est pas non plus seulement réservé aux personnes qui ont beaucoup d’argent. Bien que certains cours particuliers de yoga puissent effectivement être coûteux, il est également possible d’apprendre le yoga gratuitement au travers de vidéos sur le Net. Il est aussi envisageable d’avoir recours à des cours collectifs aux tarifs raisonnables dans les Centres Sociaux.
Les techniques de relaxation antistress
Le yoga n’est, bien sûr, pas la seule manière de se relaxer. Il existe d’autres techniques et disciplines permettant de se détendre efficacement.
Lorsqu’on est une personne stressée, il est important d’avoir en poche quelques astuces antistress. Ces dernières sont ainsi possibles à mettre en place, par des méthodes simples et discrètes, lors des moments de stress.
Il est, par exemple, possible d’avoir recours à des exercices issus de la sophrologie. Ces derniers peuvent passer par la respiration. La respiration ventrale, que l’on appelle la respiration des bébés, en est un exemple intéressant. Votre ventre doit se gonfler avec l’inspiration et se dégonfler avec l’expiration. Il existe également la respiration en rectangle qui nécessite d’inspirer 4 temps, de marquer 2 temps de rétentions, puis de réinspirer 4 temps.
Les exercices de respiration vous permettent de vous recentrer sur vous-même en étant à l’écoute des sensations de votre corps et de son fonctionnement. Ils sont également de bons moyens d’apaiser certains symptômes désagréables du stress. Il n’est, en effet, pas rare en cas de stress de voir sa respiration et son rythme cardiaque s’accélérer.
Les exercices de respiration peuvent s’allier à des exercices physiques. Pour cela, vous pouvez, par exemple, pratiquer la tension détente. Il s’agit de fermer les yeux et d’inspirer tout en tendant un bras puis de relâcher le membre en tension au moment de l’expiration. Ce type d’exercice permet de se relacher pleinement et d’être plus à l’écoute des messages de son corps.
Bien sûr, d’autres techniques de relaxation issues d’autres disciplines existent. Toutes n’impliquent pas la respiration. Vous pouvez, par exemple, en cas de stress, pratiquer un automassage sur votre plexus ou vos tempes. Pour cela, effectuer avec trois de vos doigts de légères pressions en petits cercles sur la zone concernée. De même, il est possible de frotter vos mains l’une contre l’autre et d’imposer la chaleur créée sur vos paupières fermées.
Vous l’aurez compris, il existe de très nombreux exercices de relaxation à mettre en place, régulièrement, mais aussi lors des crises de stress. L’essentiel est de trouver ceux qui vous conviennent le mieux. Les résultats peuvent varier d’une personne à une autre. Il est important d’en essayer plusieurs pour trouver le sien !
Combattre le stress avec des remèdes naturels
Face au stress intense, il est parfois utile de se faire aider d’un complément. Si vous ne souhaitez pas avoir recours à des médicaments, sachez qu’il existe de nombreux remèdes naturels contre le stress ! Dans beaucoup de circonstances, il est possible d’utiliser la nature à bon escient en profitant de ses bienfaits.
Tout d’abord, sachez que différentes plantes peuvent être bénéfiques contre le stress. Elles peuvent être utilisées de différentes manières, par exemple, sous forme d’infusions, de bains, de compléments alimentaires ou encore d’arômes dans l’alimentation. Avant d’utiliser une plante, renseignez-vous toujours sur ses propriétés et ses éventuelles contre-indications ! En cas de doute, n’hésitez pas à demander conseil à un professionnel de santé.
Parmi la liste des plantes antistress, nous pouvons trouver la rhodiole, le ginseng, l’éleuthérocoque, la valériane, le griffonna, l’aubépine, le houblon ou encore la camomille. Il est parfois possible d’effectuer des mélanges de manière à se concocter de véritables petites potions contre l’anxiété.
Faire du sport est également un excellent remède pour combattre le stress. Les exercices physiques permettent d’évacuer les tensions et de faire baisser le taux d’hormones de stress. Ils sont également un bon moyen de vous vider la tête en attirant votre attention sur autre chose. Avez-vous, par exemple, remarqué qu’aller courir après le travail permet de rentrer à la maison plus apaisé ? Le sport agit comme un régulateur ou un consommateur de stress.
Rééquilibrer son alimentation
Face à la problématique du stress, mais également à beaucoup d’autres problématiques de santé, il faut adopter une bonne hygiène de vie. La performance de notre corps et notre mental dépend grandement de la façon dont nous les traitons dans les actes de la vie quotidienne.
Nous sommes ce que nous mangeons. Nous ingérons les énergies des aliments que nous consommons. Par exemple, manger un animal qui a souffert nous fait ingérer la peur, la douleur et le stress. L’esprit est lié au corps. Les émotions s’inscrivent dans la chair ; pour les animaux humains comme non humains ! Pour cette raison, il est important d’opter au quotidien pour une nourriture saine.
Manger de la viande n’est pas indispensable à notre santé. Il est aujourd’hui tout à fait possible de bien vivre sans consommer de produits animaux. Nous sommes initialement omnivores, mais aujourd’hui cette manière de s’alimenter n’est plus liée à la survie, mais au plaisir gustatif.
Au-delà du fait qu’il est moralement questionnable de tuer quand on a le choix de ne pas tuer, manger de la viande pose également le problème de la souffrance animale omniprésente dans les élevages industriels. Cette consommation alimentaire engendre également des conséquences environnementales néfastes. Elle est aussi l’une des causes premières de la famine dans les pays du tiers monde. L’ensemble de ces points peuvent conduire à adopter une alimentation végétale.
Si malgré tout vous souhaitez manger de la viande, ayez le réflexe de boycotter les chaînes industrielles. Gardez cependant en tête que la “viande éthique” n’existe pas. Le règlement européen encadrant la mise à mort des animaux rappelle d’ailleurs que : “la mise à mort des animaux peut provoquer chez eux de la douleur, de la détresse, de la peur ou d’autres formes de souffrances, même dans les meilleures conditions techniques existantes”.
De manière générale, il est important d’opter pour une alimentation la moins transformée et la moins chimique possible. Ainsi, tournez-vous, autant que possible, vers les filières biologiques et autres dispositifs permettant d’obtenir des produits de meilleures qualités. Certaines plateformes peuvent vous mettre, par exemple, en relation avec des petits fermiers de votre région. Si vous avez la chance de bénéficier d’un jardin, il est aussi envisageable d’opter pour un potager !
Retrouver un bon rythme de sommeil
Le sommeil est également un gage de bonne santé physique et mentale. Le manque de sommeil nous rend plus vulnérables au stress. De même, le stress peut, lui-même, entraîner de l’insomnie et un sommeil de mauvaise qualité.
Pour son bien-être, il est indispensable de retrouver et préserver un bon rythme de sommeil. Les experts affirment qu’un adulte devrait dormir environ 8 heures par nuit. Parce que le sommeil d’avant minuit est considéré comme plus réparateur, il est préférable de se coucher tôt et de se lever tôt.
De même, il faut savoir que le sommeil se compose de différentes phases. Le fait de couper l’une de ses phases de sommeil, et plus particulièrement une phase de sommeil profond, est néfaste. C’est la raison pour laquelle, le réveil, certains matins, nous paraît plus difficile que d’autres ! Il est préférable de dormir 20 minutes de moins mais de terminer sa phase de sommeil que de dormir 20 minutes de plus mais de couper une phase de sommeil en cours !
Il est important d’apprendre à bien connaître son corps, son fonctionnement et ses spécificités pour trouver le rythme le plus adapté. A noter que chaque nouveau rythme nécessite toujours une période d’adaptation.
Si vous souffrez d’insomnies dues au stress, voici quelques conseils ! Le soir, évitez les excitants au travers des boissons et de l’alimentation. Cependant, évitez également les écrans qui stimulent votre cerveau. Préférez vous plonger dans une ambiance calme, par exemple au travers de la lecture ou de la méditation.
Pour vous aider, il est possible d’avoir recours à des plantes qui aident à dormir. Vous pouvez, par exemple opter pour la lavande, le houblon ou le tilleul.
Le stress, ce mal du siècle omniprésent, est possible à combattre. Entre adoption d’une hygiène de vie saine, recours à des techniques de relaxation et développement personnel, il existe plusieurs manières complémentaires de diminuer considérablement ses états de stress. Il reste cependant primordial de questionner les racines du stress comme problématique sociale dans notre monde moderne et de s’en protéger autant que possible.