Pourquoi perdre la tête sera votre plus grand salut

Article écrit par Fabrice Béal  éditeur internet depuis 2005 et passionné par le développement personnel depuis toujours. Il envoie régulièrement par email à tous ceux qui le souhaitent, des citations positives, des messages et des ouvrages dynamisants afin qu’ils puissent améliorer leur quotidien.

Écoutez vos sentiments

Ceci est une évidence, allez-vous me dire…

Mais dans la réalité du quotidien, le faites-vous vraiment ? Ou écoutez vous simplement les dialogues de votre mental, ces fameuses voix dans votre tête qui émettent des jugements sur tout et n’importe quoi ?

Comment distinguer un sentiment d’une pensée ?

Un sentiment n’est pas un concept. Il est libre comme le vent. Ce n’est pas quelque chose que l’on acquiert. Il est là et par conséquent, nous le suivons.

Un sentiment est quelque chose de naturel, il n’est jamais négatif en soi. Il invite à toujours plus d’équilibre, de paix, de bonheur. Si vous le suivez sans laisser le temps au mental de le passer au crible, vous vous rendrez compte qu’il ne vous apportera jamais rien de « mauvais » et que si vous le suivez, vous ne ferez jamais fausse route… Bien au contraire : il vous apportera légèreté et joie de l’âme.

Les pensées envahissent la plupart du temps notre esprit et finissent par former des constructions mentales, lesquelles nous enferment. Elles prennent leur source dans le passé et viennent voiler et déformer toutes les expériences que nous vivons dans le présent. Nous ne vivons donc pas le présent, mais dans une représentation continuelle du passé.

Les pensées ne sont pas naturelles et déclenchent de faux sentiments. Lorsque votre état d’être s’alourdit, vous pouvez être sûr que c’est à cause de vos pensées.

La difficulté, c’est de garder confiance : lorsque l’on commence à suivre un sentiment, tout va bien jusqu’au moment où le mental interfère et commence à émettre des commentaires négatifs à son sujet ou à propos de ce que nous sommes en train de faire. Il suffit que le scénario ne se déroule pas comme nous l’avions envisagé au départ pour que nous le considérions comme « mauvais ». Alors qu’il allait peut-être nous faire prendre des raccourcis et nous mener vers un résultat encore meilleur que celui que nous attentions, nous le qualifions « d’échec », de « déception » ou de « malchance » et nous l’abandonnons.

Notre bonheur n’est pas forcément conforme à la représentation que nous en avons :

Nous établissons des plans, nous pensons qu’il nous faut avoir ceci et cela pour être heureux; attendre d’être propriétaire, avoir une grande maison, avoir un conjoint, avoir des enfants, nous piéger dans tel emploi pour avoir une garantie, etc. Ces pensées, qui sont souvent les pensées des autres, nous dictent comment nous devrions nous conduire, quoi faire et ne pas faire. Elles nous contraignent à un fonctionnement qui ne nous correspond pas forcément et étouffent nos élans créateurs.

Ceci est très simple à comprendre : pour le mental, l’inconnu est un danger perpétuel dans lequel il ne peut survivre. Tout ce qu’il ne connaît pas est un danger potentiel. Toute nouvelle situation qu’il n’a pas pu cataloguer dans le passé le dépasse et par conséquent, il fera tout pour vous retenir et vous éviter de vivre toute situation qu’il ne peut pas « contrôler ».

Le connu signe l’arrêt de mort de l’âme

Le petit confort que connaît si bien notre mental n’est pas ce qui réjouit l’âme. Bien au contraire, celle-ci se meurt à petit feu à force de se retrouver dans des répétitions. La routine qui est si familière et si sécurisante pour l’esprit est un poison pour l’âme. L’esprit préfère nous faire revivre tous les jours des situations qui nous contrarient, nous frustrent ou nous étouffent uniquement pour parvenir à ce faux sentiment de sécurité. Vous êtes son esclave tant que vous ne voyez pas cela.

L’inconnu signe l’arrêt de mort de l’égo…

…Tout simplement parce qu’il ne peut plus y accoler des références du passé et toutes ces choses qu’il connaît et qu’il contrôle si parfaitement habituellement. Sortez un peu de son terrain de jeu et il se pourrait bien que vous commenciez à vivre… Au départ, vous aurez l’impression d’être perdu, mais très vite, un sentiment de joie subtil viendra remplacer la peur.

Fabrice Béal
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