6 points pour avoir une …. vie explosive

Attention, attention… Je livre ici mes sentiments selon mon point de vue (très personnel !).

Je suis Nicolas, j’ai un blog dont le sujet principal est l’immobilier. Cependant, j’y parle de bourse, d’entreprise, et d’état d’esprit entrepreneurial.

Lors d’un séminaire, on m’a demandé de traiter le sujet suivant :
« L’Etat d’esprit de l’entrepreneur qui réussit ».

Au départ surpris par la démarche, j’avoue avoir rapidement vu le rapport avec l’immobilier.

Inutile pour moi de réfléchir longtemps pour comprendre ce qu’est le développement personnel.

Je vais donc m’essayer au système de liste que je vais vous développer ici en 7 points.
L’idée c’est d’être en accord avec le blog de Charles, d’essayer de voir quels ingrédients mettre dans son quotidien pour avoir une vie explosive.

En avant !

1 – Les rêves

Rappelez-vous toujours de cette phrase : «  Un adulte qui rêve c’est un enfant qui a survécu ».
Que rien ni personne ne vous détourne de cela. Vous n’imaginez pas à quel point c’est important.

Comme je le dis souvent, il vaut mieux vivre ses rêves que rêver sa vie.
Facile à écrire et bien plus difficile à faire.

Pourtant je vous assure que nous ne sommes tous qu’à un pas de nos rêves.
Ce qui nous bloque est simple. C’est là où l’on regarde.

Le paradoxe selon moi, est que pour réaliser ses rêves il faut simultanément regarder loin devant soi et juste devant soi. De préférence les deux à la fois. Concrètement il faut avoir un objectif court terme et long terme, en adéquation avec ses capacités.

Cette image induit que nous regardons trop le résultat, sans nous soucier des premières étapes.

C’est un peu comme rêver de faire l’Everest, et y aller le jeudi suivant.
Il se trouve que je connais quelqu’un qui a fait l’Everest. Vous savez quelle a était la première étape ?

Installer sur son toit une baignoire.
La seconde fut de la remplir d’eau froide et ensuite s’immerger partiellement. Puis ajouter des glaçons à l’eau froide et y rester plus longtemps.

La troisième et non des moindres, de s’y plonger tous soirs jusqu’à pouvoir y mettre la tête sous l’eau et y rester des heures.

La préparation a duré 1 an et des brouettes…
Avant de faire l’Everest, son rêve, il a franchi les étapes.

Et croyez-le ou pas, dans les étapes que j’ai énumérées, trouver ou installer à Paris sur le toit d’un immeuble une baignoire, c’est vraiment l’étape la plus dure !
Comme quoi, les difficultés sont vraiment là où on les attend le moins.

Vous pouvez constater qu’il s’agit d’accepter tout le processus avant la réalisation du rêve. Et surtout ne pas se focaliser sur l’objectif. Il suffit de temps en temps de regarder au loin pour voir si on s’approche de son rêve. Finalement le plus dur n’est pas l’ascension, qui dure bien moins longtemps que la préparation.

Le plus dur c’est bien de tenir bon tous les soirs, seul dans sa baignoire sur les toits de Paris, pendant que d’autres regardent un film ou prennent du bon temps.
J’avoue, que cela me paraît compliqué. Faire ce choix et ensuite s’y tenir.

Selon moi, c’est la raison pour laquelle beaucoup n’arrivent pas à réaliser leurs rêves… Beaucoup rêvent de réaliser des choses mais ne s’en donnent pas forcément les moyens.

2 – La réalité opposée

C’est une capacité que j’ai personnellement développée avec le temps. Elle est très adaptée à ma personnalité, mais ne le sera peut-être pas pour tout le monde.

La meilleure manière de l’illustrer, c’est avec la vie amoureuse :
A l’heure où tout le monde cherche la femme parfaite, personnellement j’ai toujours cherché « les défauts parfaits ».

C’est très simple. Faire les choses pour leur avantage, c’est donné à tout le monde.
Pour trouver la constance, cherchez les défauts supportables qui rendent acceptable l’ensemble.

Pour vous donner une idée, la métaphore avec les relations de couples, me paraît très évidente !
Si je vis avec une personne pour ses qualités, c’est facile. Mais rien ne prouve que sur la durée, elle conservera ses qualités. De plus, si ses défauts sont plus « handicapants » que ses qualités, alors c’est « balo » pour moi !

Du coup je préfère directement chercher ses défauts, et voir si sur la durée je suis capable de les supporter. Ainsi, les qualités sont ce qu’elles sont, mais ne virevolteront pas face au premier problème.

Dans le travail, j’applique aussi cette méthode. Je préfère choisir un job pour ses contraintes. Les avantages d’un travail sont toujours “gérables” au quotidien, et facilement “supportables”.

Par contre, réaliser après coup, les contraintes d’un travail, c’est se tirer une balle dans le pied. Le quotidien devient vraiment difficile à supporter.

Mais en fait je pourrais prolonger ce paragraphe à l’infini tant cela s’applique à tout en ce qui me concerne !

Par exemple je fonctionne comme ça avec la Carte au restaurant.
Ou encore lorsque je dois acheter une voiture.

Lorsque je n’arrive pas à choisir en fonction des compétences, ou des plus, je me suis mis à choisir en fonction des moins. Et cela fonctionne drôlement bien !
En fait, quand on ne sait pas ce que l’on veut, on arrive toujours au moins à savoir ce que l’on ne veut pas…

3 – L’ignorance

Une étrange capacité qui m’arrange assez souvent, et qui est très simple à développer ! Lorsque je décide de ne pas savoir quelque chose, je l’ignore. J’ignore tout ce qui peut se rattacher à cette chose. Et au final si je ne connais pas le problème, eh bien je n’ai plus de problème.

Au départ ce n’est pas simple, surtout si vous êtes du genre curieux, ou pire jaloux.
Mais à l’arrivée, avec de l’exercice, les problèmes disparaissent de votre vie. C’est un peu le cas de le dire.

Pourquoi adopter cette attitude ? Je dirai, essentiellement pour soi même.
C’est de l’égoïsme en quelque sorte.

Il est tout à fait normal de vouloir savoir certaines choses. Il est normal de ressentir ce besoin. Mais le simple fait de savoir, va-t-il faire changer les choses ?

Est-ce que si vous apprenez une chose qu’on vous cache, cela peut-il venir tout changer ?

C’est un comportement irresponsable, et sincèrement la réponse n’est peut-être pas évidente pour vous. Mais je vous assure qu’en ignorant certaines choses, on ne s’en porte pas plus mal.

De plus, j’ai remarqué chez certaines personnes, qui ont un tel besoin de connaissances, qu’elles en deviennent boulimiques ; et qu’à vouloir trop savoir elles cherchent à devenir trop prévisibles et trop prudentes. Seulement voilà, l’excès a un revers assez lourd à supporter, et peut venir scléroser l’action.

Tout savoir et ne jamais rien faire est un énorme handicap.
Une phrase qui je trouve illustre bien cette réflexion, et que je répète très souvent : « Mieux vaut un idiot qui marche, qu’un génie assis. »

4 – Le don

Joining hands - A child and an adult join hands on chalkboard

Voilà un point multi-sens !

Le don. Mais quel don ?
Le don de soi ? La douance ? ou, donner ?

La vie doit trouver son équilibre quelque part entre tout cela.
En réalité je ne le sais pas.

Mais ne dit-on pas : « la roue tourne » ?
Comme si nos actions engendraient une réaction elle-même sujette à une conséquence en cascade dont nous ignorons les origines…

La partie un peu mystique se situe ici selon moi.
Que devons-nous donner ?
Plus complexe encore : Que pouvons-nous recevoir ?

C’est difficile de trouver une sorte de logique à tout ça. Mais c’est vrai que c’est rassurant de croire en un système juste et cohérent. Seulement, je ne suis pas sûr que ce soit le cas de tout le monde.

Et pourtant il y a toujours quelqu’un pour nous trouver ou nous sortir un lien de causalité entre des événements, qui parfois, avouons-le, n’ont rien en commun.
Il y a pourtant une chose sur laquelle nous allons pouvoir nous accorder sur ces trois points.

Dans tout les cas, cela dépend beaucoup de nous.
Donner de sa personne, donner tout court ou être doué.
Dans ces trois cas, nous devons donner une impulsion pour laisser transparaître le meilleur de soi.

5 – La mise en perspective

C’est le point le plus difficile.
Et même en connaissance de cause, selon les tracas qui nous arrivent, nous ne réagissons pas de la même manière.

Mettre en perspective, c’est être capable d’ordonner les choses. De voir ce qui est important de ce qui ne l’est pas.

Malheureusement c’est souvent beaucoup plus facile à dire qu’à faire.
Et les situations de chacun d’entre nous viennent encore compliquer nos possibilités de prendre du recul.

Soyons clair, j’ai mis longtemps à comprendre ce point, ainsi qu’à être capable de l’appliquer. Il arrive parfois que je ne le fasse pas, ou que par peur de la réponse, j’évite de me poser ce genre de question.

Ce que j’aime faire pour me rappeler ce qui est important de ce qui ne l’est pas, c’est de me poser une simple question. Lorsque je fais quelque chose, ou que j’entreprends un projet ou autre, je me dis ceci : «  si tu dois mourir à la fin, seras-tu heureux d’avoir vécu ce moment ? »

La réponse n’est jamais la même. Parfois elle est tranchée avec un « oui », ou, un « non ».

Mais parfois elle est plus complexe. Dans tous les cas, et même dans un cas négatif, j’essaie toujours de voir s’il y a du positif dans l’acte.
Et s’il en découle une seule chose qui peut me faire grandir, alors je fonce !

6 – La croyance

La croyance implique la confiance.
Car l’une fonctionne avec l’autre.

Le truc c’est encore l’ignorance.

Il faut essayer d’ignorer le fait qu’il faut avoir confiance pour croire. En commençant par croire, la confiance vient seule… Mais ce n’est pas facile.

C’est le point culminant.
Je pense qu’il devrait être en premier de cette liste, mais je souhaitais finir avec la Croyance.

Les croyances sont notre plus grande force, et simultanément notre plus grande faiblesse. Selon comment nous les alimentons, et comment nous les dirigeons, elles façonnent notre quotidien à un point que nous ne soupçonnons pas.

Croire est le premier pas de la réussite.

Pourquoi je m’appuis ainsi sur la foi ?
Beaucoup de choses sont avérées aujourd’hui sur ce sujet.

Le plus probant est le cas de la chance par exemple. J’ai toujours dit : « la chance est une compétence ».

Du coup, j’ai toujours cru que j’en avais, et du coup j’ai l’impression d’en avoir.
Ai-je de la chance ? Je ne sais pas.

Et vous, avez-vous de la chance ?
Quant à moi, j’aime y croire. De ce fait, je ne vais pas m’en priver.

Il y a peu, j’ai ouï dire qu’une étude avait prouvé que la chance était dépendante de la manière dont on perçoit la vie.

Et cette simple réflexion fonctionne avec tout.
Nous pouvons choisir en qui nous croyons ; comment, et de quelle façon nous pratiquons notre foi. C’est vraiment génial !

Nous sommes libres de choisir, et ainsi ériger autour de nos vies le cadre que nous voulons avoir.

La croyance permet toutes les folies, à en déformer la réalité.
On est libre de croire que ce qui nous arrive est dû à la causalité de notre choix. Du coup, nous pouvons tout accepter, ou pas.

Le plus fou dans cette histoire, c’est que rien ne nous empêche de croire tout simplement en nous.

7 – Les cartes de score

Ce point n’est pas de moi. C’est une théorie d’un grand Monsieur. Je vous donnerai un indice* à la fin de cet article.

Sa théorie j’y crois. Il dit ceci : «  Il y a deux types de personnes sur terre. Ceux qui ont une carte de score intérieure, et ceux qui ont une carte de score extérieure. »

Vous devez savoir de quel côté vous situer.
Je vais prendre l’exemple d’un investisseur. C’est mon domaine, et de ce fait, plus simple à expliquer :

Carte de score extérieure : Vous voulez paraître être le meilleur investisseur au monde, mais en réalité vous n’avez pas un sou sur votre compte en banque.

Carte de score intérieure : Vous paraissez être un piètre investisseur, mais vous avez des millions sur vos comptes en banque.

En fait je veux dire que l’apparence peut être trompeuse.

Le monde extérieur n’influence pas de la même manière chacun d’entre nous. D’ailleurs, je pense qu’il influence certains, alors que d’autres arrivent à l’influencer.
Ce dernier point permet de mieux comprendre notre position face à l’image que l’on renvoie aux autres.

En conclusion

Cette liste à un énorme défaut… C’est que c’est la mienne.

En réalité, vous devez faire la vôtre. L’ordonner et y créer vos propres règles. Car le monde, aussi dur soit-il, accepte autant les règles qu’il nous impose que celles que nous lui imposons.
Ceci est difficile à expliquer ou à mettre en place, et n’est valable que si l’on y croit. Mais il y a un constat sur lequel nous pouvons tous nous mettre d’accord :

« Dans la vie on ne nous donne rien. Il faut se servir »

J’ai entendu cette phrase dans un film de Martin Scorsese : Les Infiltrés
https://www.youtube.com/watch?v=IL9uFwB6yjc

Reprise du film de Infernal Affairs de Alan Mak.
https://www.youtube.com/watch?v=S4R3nHkqyfM

Un conseil : Regardez ces deux films si vous ne les avez pas vus.

Quant à cette phrase, elle n’implique pas d’écraser les autres pour réussir.
Je pense qu’elle signifie simplement que si vous ne demandez jamais rien à la vie, vous n’aurez naturellement jamais rien en retour.

Voilà comment j’essaie d’avoir une vie explosive.

Et vous, utilisez-vous ce genre de liste ?

*Indice : Carte de score vient d’un des hommes les plus influents en Bourse.