A la lecture des « 13 clés pour reprendre sa vie en main », de Charles, j’ai réalisé, qu’aujourd’hui, j’avais intégré les éléments nécessaires à la prise en main de ma vie. Et, en effet, cela l’a considérablement améliorée. Ca n’a pas toujours été le cas.
Pendant près de 10 années, j’ai été salariée. J’ai fini par quitter mes emplois. Raisons évoquées : incompatibilité avec la hiérarchie, sensation d’enfermement, manque de reconnaissance. Toutes les raisons d’un mal-être professionnel, toutes les raisons prises à l’extérieur de moi.
Mes ambitions au sein de l’entreprise étaient : occuper un poste à responsabilité, être manageuse et montrer aux autres « chefs », ainsi qu’à ma hiérarchie, que l’on pouvait faire autrement. Que l’on était pas obligé de contraindre ses employés pour obtenir de bons résultats, pour les motiver. On pouvait le faire avec joie, écoute et fermeté. Succès concernant l’équipe que je gérais. Echec complet dans la démonstration auprès des chefs et de la direction de mon entreprise en particulier.
Comment j’ai compris que mon état d’esprit était déficient ?
J’avais des choses à prouver aux autres. Telle était ma mission sur terre. Prouver que je pouvais faire autrement. C’était comme tenter de pousser un mur à la seule force de mes petits bras musclés. C’était inefficace, épuisant et… inutile.
On peut faire autrement oui. Mais reste à savoir pourquoi on veut faire autrement.
A force de pousser ce mur (sous les applaudissements et les encouragements de mes collègues et la réprobation de ma hiérarchie), je me suis retrouvée au bout du rouleau.
Je me suis alors extraite de mon entreprise. J’ai pris du temps pour moi. Pour réfléchir à ce mur et à ma volonté épidermique de vouloir le bouger. J’ai fini par me demander pourquoi je tenais absolument à déplacer ce mur. Ce n’était pas mon mur. Il ne m’appartenait pas. Et progressivement une idée s’est fichée en moi : si je suis impuissante face à ce mur, c’est justement parce que ce n’est pas mon mur, ni mon rôle de le pousser.
« Quel est mon rôle alors ? »
« A quoi suis-je utile si je ne peux pas faire évoluer le monde autour de moi ? »
Le constat était douloureux. Et pourtant, c’est à partir de ce moment-là que je me suis réconciliée avec moi.
C’est aussi à ce moment précis que je me suis demandée ce que je voulais faire de ma vie. C’est tout bête me direz-vous. C’est parce que c’est bête que je suis passée à côté pendant si longtemps ou que j’avais cru y avoir déjà répondu (et que peut-être croyez-vous, vous aussi, y avoir répondu).
Dans la vie, je veux être heureuse !
La prise de conscience de mon envie d’être heureuse a eu lieu il y a 3 ans maintenant. Aujourd’hui, l’objectif principal de ma vie reste le même et j’ai trouvé les activités qui m’épanouissent. Le bonheur est un mot souvent galvaudé parfois méprisé. C’est pourtant ce que je me souhaite. Cette sensation va et vient. Mais elle est de plus en plus présente.
Comment fait-on pour être heureux ?
Quand on « décide » d’être heureux, certaines actions sont importantes à mettre en place le plus rapidement possible et il faut s’y tenir. Etre heureux, c’est un travail. Une vraie implication.
Si vous voulez créer votre vie, faire bouger votre monde, il est important de créer vos objectifs de vie sur les plans professionnels et personnels, qu’ils soient petits ou grands. Le tout est de les mettre en place progressivement. Un petit pas qui en entrainera un autre puis un autre… Et il faut aussi savoir se recentrer vers ses objectifs prioritaires.
Vous ne pourrez pas agir sur tout et tout le temps évidemment. Cependant, c’est une dynamique qui s’installera durablement et c’est grâce à elle que les moments les plus difficiles seront de moins en moins présents.
Pour créer vos rêves et pour les réaliser, je le répète, il est important que vous vous fixiez des objectifs de vie. C’est pour soi que l’on se fixe des objectifs, pour son bien-être à soi, pas pour répondre aux exigences fixées par d’autres. Quand on veut répondre aux besoins des autres, on peut être sûr que l’on s’oublie et que l’on n’est pas heureux (« Ah mais si, mon bonheur vient de ce que je donne aux autres », entends-je ça et là. Bien sûr… A mon humble avis, on ne peut aider les autres, et surtout donner sincèrement, qu’une fois qu’on a fait le point sur soi.).
Sur le « bon » de ta journée, tu t’arrêteras !
Le premier point sur lequel j’ai travaillé quand j’ai choisi la voie du bonheur est celui de mon état d’esprit. J’étais habituée à voir « la force obscure » des événements et faussement optimiste pour les surmonter. J’ai changé cette habitude.
Un outil que j’utilise chaque soir m’a permis de modifier mon état d’esprit. Il est simple à mettre en place comme beaucoup de bons outils. Cet outil m’a été transmis par Nathalie Cariou, coach en liberté professionnelle et financière.
Pour imprimer dans votre cortex que le bonheur est à portée de main et pas bien compliqué, il faut lui montrer que vous êtes attentif à lui. Chaque soir, faites le point sur ce qui vous a plu dans la journée, que ce soit une action, une rencontre, une idée. Encouragez-vous et entrainez-vous à changer votre état d’esprit.
Voici comment procéder :
Outil 1 :
Listez 4 à 5 actions, rencontres, idées dont vous êtes contents. Commencez chaque phrase par « Aujourd’hui, je suis contente (ou content) de… .»
De ton état d’esprit, en priorité, tu t’occuperas !
Je vous disais donc que, ce qu’il est important de modifier avant tout, c’est son état d’esprit. L’outil précédent vous aidera à adopter une attitude plus saine et réaliste face aux événements de votre quotidien (tout n’est pas difficile, noir, compliqué… Au contraire !).
Quand on a un bon moral, on agit et on interagit autrement. Quand le moral est bon, les montagnes sont accessibles et la grimpette facile. Et quand les montagnes redeviennent inaccessibles, rien ne sert de lutter.
Dans les moments durs, une des premières choses à faire est de s’écouter et d’être patient avec soi. Nous fonctionnons à l’émotion. L’émotion est notre moteur, à nous les humains.
Si vous avez peur, il ne faut pas vous forcer à combattre la peur. Rien ne sert de vous raisonner ou de vous flageller. La peur est utile. C’est une partie de vous qui dit « prépare-toi à ce qui arrive ». Si vous ne pouvez pas dépasser cette peur, avouez-la et utilisez-la. Avouer sa peur est le début de l’apaisement. L’apaisement est le début du bien-être.
A l’identique, le ras-le-bol, la paresse, la morosité sont à appréhender comme des indices, pas comme des ennemis à combattre. C’est l’indice que ce que l’on fait ne nous correspond pas. Et certainement qu’une peur sous-jacente tente de nous le faire savoir.
Voici un autre outil que je trouve très efficace. Celui-ci permet d’accepter ses peurs…
Outil 2 :
Quand votre moral est noir, écrivez vos pensées dans un petit carnet que vous avez toujours sur vous.
Commencez votre phrase par :
« Ce truc-là (nommer le truc en question) me prend la tête car… »
« J’ai peur de X (nommer la peur) car… »
Une fois écrites, vous aurez sorti de votre tête « vos prises de tête ». Vous aurez pris un peu de recul. Relisez-les. Que se cache-il derrière votre peur ? Derrière vos préoccupations ? Décortiquez-les.
C’est derrière le « car » que se cache la peur profonde. C’est elle que vous devez traquer. Décortiquez de plus en plus profondément jusqu’à trouver la source véritable de votre peur.
Plus vous mettrez le doigt sur vos peurs plus vous vous connaitrez. La peur disparaitra et vos véritables envies se révéleront.
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