Savoir dire non sans exploser de colère, et devenir charismatique

Dans le questionnaire que je met à votre disposition quand vous vous inscrivez à ma newsletter, je demande ce que vous voulez apprendre. Et ça me donne des idées, et surtout, des idées qui vous intéressent !

Et beaucoup d’entre vous ont envie de s’affirmer. D’apprendre à dire non. Sans en faire un bordel sans nom. Sans se stresser et s’énerver.

Et ça peut se comprendre : d’une on a envie de faire plaisir, de bien s’entendre, et d’éviter le conflit. Mais de deux, on a aussi nos besoins, nos envies, et on veut les faire entendre, sinon on se fait marcher sur les pieds toute sa vie.

Est-ce que vous voulez vous laisser marcher sur les pieds toute votre vie ?

Je pense que non. Et voici les étapes que vous devez suivre.

1. Faire un travail sur soi

La première des choses à faire, c’est de faire un travail de fond sur vous. Si demain, vous voulez vous affirmer, sans avoir changé quoi que ce soit en vous, ça va se voir, croyez-moi.

Lutter contre la dépressionC’est pour cette raison que vous devez d’abord prendre le temps de bien poser les fondements. D’affirmer votre personnalité.

Donc la première chose selon moi, c’est de travailler sur votre confiance en vous et votre estime de vous. C’est la base de tout.

Vous apprendrez à mieux gérer vos émotions, et à vous valoriser. Parce que lorsque l’on s’oublie pour aider les autres, on se dévalorise. On dévalorise ses besoins. On les met après ceux des autres.

A votre avis, pourquoi dans un avion vous devez d’abord vous mettre le masque à vous, avant de mettre celui de votre voisin en cas de crash ? Parce que si vous ne respirez pas, vous n’arriverez jamais a aider votre voisin : vous serez mort.

C’est pareil dans la vie ! Comment vous voulez aider vos proches, si vous ne vous aidez pas d’abord. Comment voulez-vous donner le sourire au gens, si vous ne l’avez pas d’abord ?

Pensez à vos BESOINS, et vous ne devez pas passer APRES les autres. C’est bon pour Mère Theresa ça. De toute façon, savez-vous que dans n’importe quelle action, il y a de l’égoïsme. Vous allez voir votre grand-mère ? C’est égoïste.

Parce que vous allez la voir pour vous faire vous sentir bien. Pour avoir l’impression d’être une bonne personne. Voilà tout. Au fond de vous, c’est égoïste aussi. Chacune de nos actions est motivée par un désir égoïste.

Bref, comme je le disais, la première étape, c’est déjà de réaliser que vous avez des besoins, que vous devez les faire passer avant – ou tout du moins, en parler, évidemment que si vous voulez aller à Pizza Paï et votre ami chez Sushi shop, il faut en discuter et trouver un terrain d’entente et non pas vous borner. Mais vous devez absolument au moins exprimer votre désir plutôt que de dire « Ok ! ».

Et pour mieux vous exprimer, on parle en fait d’OSER dire les choses comme elles sont, sans complexe, et bien c’est un travail de confiance en soi au préalable.

Ça peut vous prendre 5 jours, comme 5 mois (optez plus pour 5 mois quand même pour voir des premiers résultats), mais c’est E-SSEN-TIEL. Je répète : c’est E-SSEN-TIEL.

La confiance en soi va vous apporter non seulement sur votre assertivité avec vos amis, mais également dans votre travail, dans vos relations amoureuses, dans votre bonheur.

Imaginez, déjà, seulement que vous arrivez à exprimer vos besoins à quelqu’un pour trouver un terrain d’entente et que vous ne vous faites plus marcher sur les pieds. Rien que ça. Est-ce que ça ne vaut pas 5/6 mois de votre vie pour faire un travail sur vous ? Franchement ? Sans compter les autres bénéfices qui viennent avec.

Si vous avez répondu non, vous n’êtes pas humain.

D’ailleurs, je maintiens qu’une bonne dose de confiance permet d’éviter de se faire casser la gueule par un groupe d’individus en évitant le conflit directement. Imaginez la situation : on vient pour vous racketer / tabasser, et vous n’avez aucune confiance en vous.

Résultat : vous vous faites tabasser (surtout s’ils sont plusieurs).

Maintenant, deuxième cas de figure : vous avez tellement confiance en vous qu’avant même qu’un des gars du groupe vous dise quelque chose ou avance, vous avez déjà balancé une remarque dissuasive. Vous avez montré votre confiance. Vous avez montré que vous n’avez pas peur. Que le premier qui s’approche va souffrir.

Vous évitez le conflit.

Bref, je me suis écarté, mais vous avez l’idée principale.

2. Apprendre à communiquer

La deuxième chose, c’est d’apprendre à communiquer. Maintenant que vous avez travaillé votre confiance, vous devez savoir véhiculer vos idées correctement. Et pour ça, vous devez pratiquer.

Motivez-vousParce que si vous avez une envie ou un besoin, vous devez savoir le faire passer. Ce qui implique : savoir argumenter, persuader, convaincre. Sans rougir. Sans pâlir. Sans rien de tout ça.

Et des fois, vous aurez besoin de faire passer des choses difficiles. Mais il faut les dire. Il faut juste savoir les dire correctement.

La première chose à savoir c’est qu’il faut comprendre comment fonctionne le cerveau. C’est crucial.

En résumé, notre cerveau filtre les informations. C’est-à-dire que vous et moi par exemple, nous n’avons pas la même perception de la réalité. Parce que nous allons interprêter une donnée d’une manière différente selon nos expériences.

Imaginons que j’ai passé une superbe soirée avec 3 mexicains : on a bu de la Tequila, mangé des burritos et on a bien rit. Bref des gars adorables.

Et vous, vous vous êtes fait tabasser par 4 mexicains (des autres, pas les mêmes).

Si on croise un groupe de mexicains dans la rue, vous allez vous méfier. Mais moi, je vais limite aller les voir. 2 réactions différentes, tout a fait compréhensibles, mais qui reflètent notre vécu.

On appelle ça le filtre de la généralisation. Et on en est TOUS victime.

Pour en revenir à nos moutons, ça veut dire que si je parle d’une situation, mon interlocuteur peut interpréter ça d’une façon différente de moi. C’est normal.

Donc quand on communique déjà, il faut donner des détails. Il faut prendre en compte les expériences de l’autres, et comprendre son point de vue. Si quelqu’un vous dit quelque chose, avant de réagir à chaud, reformulez ses propos et faites-lui valider.

Dans 50% des cas, vous aurez mal compris ce qu’il veut dire, et vous éviterez le conflit.

Ensuite, quand vous devez vous affirmer, il faut que vous fassiez comprendre à l’autre :

– ce qui est important pour vous

– ce que ça implique de prendre son point de vue pour vous

– pourquoi vous voyez les choses différemment et pourquoi vous faites ceci

Quand on explique, les gens comprennent en général.

Ensuite, vous devez aussi comprendre et faire comprendre que vos avis divergent et que parfois, on ne peut pas être d’accord avec quelqu’un. J’ai beau apprendre à communiquer, c’est pas pour ça que je vais comprendre les opinions politiques de François Hollande (bon je prend cet exemple, mais je déteste la politique).

Dans ce cas, il s’agit de trouver un terrain d’entente. C’est là qu’on va chercher une solution qui peut convenir aux 2 personnes.

Parfois, vous devez faire des concessions. Et oui, vous devez affirmer vos besoins, mais ça veut pas dire qu’on vous accordera tout. Mais au moins, les autres en seront conscient. Et si vous faites un effort ce coup-ci, ils feront un effort le coup prochain.

Voilà comment on évolue en communiquant. Mais dites toujours si quelque chose vous chagrine.

Ensuite, une autre clé importante, c’est de dire les choses posément. Sans pression, ni émotion. Vous n’êtes pas d’accord avec quelqu’un ? Dites-le calmement, même si à l’intérieur vous bouillonnez et donnez vos arguments et idées à ce sujet.

Si vous commencez à parler avec la colère et vos émotions, l’autre va se sentir agressé et réagir pareil. Il se défend. Il défend son point de vue. C’est normal. Mais ça ne mène nulle part.

Par contre, soyez conscient d’une chose : si vous, vous avez décidé de faire des changements et vous vous renseignez là-dessus, ça n’est pas le cas de tout le monde. Donc il est fort possible que certaines personnes réagissent exactement à l’inverse de ce que je dis ici, et vous allez devoir vous frotter à ce genre de personnes.

3. Améliorer votre charisme

Soyez ferme dans vos besoins, envies et demandes. Vous vendez un objet sur LeBonCoin ? Vous avez un prix ferme. Si vous êtes hésitant, une personne plus confiante va s’engouffrer dans la faille.

Cela va vous demander un peu de travail au début, car c’est difficile d’annoncer quelque chose, tout en gardant le contact visuel, si on sait que ça ne va pas plaire.

Mais si ça vous gène qu’on fume chez vous, et bien dites « non ». Tu veux fumer, et ben tu descend en bas, personne ne reste à la fenêtre.

Alors oui, on va vous détester sur le moment. Mais ça ne durera pas, et ensuite les gens comprendront.

Ne vous montrez pas hésitant, sinon vous détruisez tout votre charisme. Si c’est non, c’est non. Si c’est oui, c’est oui. Pas de « non…mais euh…par contre… si tu veux… ».

Si on me fait ça, en général, j’attends que l’autre parle, et en général, il me laisse faire comme je veux. Si c’est non ferme et définitif, et bien je trouve une autre solution. Si c’est un non ferme, et expliqué, je comprends et je cherche à faire autrement ou je ne fais pas.

Le Framing en PNL..

En PNL on parle de frame. En fait, dans la communication, les créateurs de la PNL ont distingué 2 frames, en Français des « cadres », qui régissent une relation.

Et dans une relation, il y a une frame leader et une autre suiveur. Et la frame se crée dès les premiers contacts. C’est très difficile de s’en défaire.

Si vous n’avez pas la frame leader, vous allez plus facilement accorder à l’autre de choses, et inversement. Si vous avez la frame leader, alors ce que vous proposerez sera plus facilement accepté.

Et c’est totalement inconscient et psychologique.

Ne plaisez SURTOUT pas à tout le monde

Dites-vous bien que de toute façon vous ne pouvez pas plaire à tout le monde. Et même si vous essayez, il y aura toujours des gens avec des valeurs opposées aux vôtres qui vous détesteront.

Quand j’étais en 5ème, j’étais le mec qui voulait plaire à tout le monde justement. J’étais le mec sympa. Et j’ai une amie de maintenant qui m’a avoué qu’elle me détestait. Elle détestait cette attitude de premier de la classe. Pourtant j’essayais de plaire à tout le monde, mais visiblement ça ne fonctionnait pas.

Bref, maintenant je sais que je ne peux pas plaire à tout le monde. Est-ce que je plait à plus de monde ? Non. Mais par contre, ça me donne justement un parti-pris. Un « positionnement ». Et je marque bien plus les esprits.

Parce que je sais que j’ai une idée, des valeurs, et je les affirme. Soit ça plait bien, soit ça plait pas. Mais je ne suis plus neutre, et je le sais. Par contre, qu’on m’aime ou pas, je ne me fait plus marcher sur les pieds. Et même si on me déteste, il y a un respect.

Ce que vous devez comprendre, c’est qu’en étant ferme, et en sachant que vous ne pouvez pas plaire à tout le monde, vous allez certes beaucoup déplaire à certains, mais ceux qui vous aimeront, ils vous aimeront plus fort. Et ils vous respecteront beaucoup plus.

Vous leur apporterez plus de valeur. Alors bien sûr, quand vous leur direz que chez vous on ne fume pas, ils vont faire la gueule. Mais au fond d’eux, ils vous aimeront encore plus, et ce n’est pas ça qui entachera votre amitié. Parce que vous leur apportez de la valeur autrement.