Faire plus simple.
Léo Babauta l’a bien compris, il a même créé le livre L’Art d’aller a l’essentiel.
En fait, actuellement on cherche même à tout compliquer. Je me suis rendu compte récemment que je me posais des questions sur tout. Oh ça ne m’empêche pas profiter, mais quand même. Dès qu’on ressent quelque chose on se triture l’esprit. On a besoin de peu pour vivre pourtant on croirait qu’il nous faut énormément.
En plus de ça, on a accès maintenant à des tonnes d’informations – vraies ou fausses – grâce à internet. Avant il y avait que quelques librairies qui vendaient des best-sellers et quelques chaînes TV. Maintenant ? Internet, wikipédia, facebook, je ne sais pas combien de chaînes, et je ne parle pas des livres. Allez compter sur Amazon combien il y en a.
On a accès à énormement d’informations, et on laisse tout accéder à notre cerveau. Ce n’est pas une démarche de simplification. Quand j’annoncais que je changeais ma façon de lire (justement dans une démarche de simplification), quelqu’un m’a dit qu’il lisait sur le développement personnel tout ce qu’il pouvait. Ma façon de voir, c’est que dans bien des livres on a accès à beaucoup d’informations. Si on lit tout, on embrouille son cerveau à cause du surplus. On applique rien, et rien ne change. De plus, on oublie tout.
On essaye d’avoir tout en abondance et si on ne l’a pas, on se pose des questions. On se demande souvent si sa façon de vivre est la bonne et si ce qu’on fait en ce moment c’est la bonne chose, plutôt que de profiter. On préfère multiplier les activités, plutôt que de faire une chose simple et de prendre du temps pour soi.
Et si en plus, on est du genre à avoir plein d’idées et vouloir tout expérimenter, et bien on se lance sur plein de projets à la fois.
Il faut se poser la question : est-ce que c’est ce dont j’ai besoin. Un petit exemple avec les favoris. Je ne sais pas vous, mais moi j’ai plein de favoris. Les 3/4 je ne les ouvre jamais. Mais c’est un besoin. Plutôt que de se concentrer sur les 20% qui nous apportent 80%, on prends tout ce qu’on peut.
Et on arrive à se poser de plus en plus de questions. Depuis que j’ai conscience que je peux atteindre l’indépendance financière, je cherche plein de moyens d’y parvenir. Est-ce un mal ? Je ne sais pas. On a pas forcément besoin de se prendre la tête, il faut voir l’immobilier, ou la création d’entreprise, ou encore la bourse. De mon côté je pense aux revenus internet, à un emploi, à la création d’entreprise, à l’immobilier, à la bourse.
Alors que la création d’entreprise serait suffisante couplée à de l’investissement locatif. Je lis et relis des articles, sur des choses que je sais déjà. Mais j’ai encore soif de connaissances, envie de lire tout ce que je peux. Alors que je pourrais très bien me concentrer sur un travail à fond, et gagner du temps sans relire, chercher, m’informer sur ce que je sais déjà.
On cherche parfois des réponses plus compliquées à nos questions, alors que la réponse est tellement simple. Elle est tellement simple qu’on ne la voit pas (ou ne veut pas la voir).
Alors est-ce que vous aussi avez cette impression là? Est-ce que vous vous compliquez aussi souvent la vie?