Dans un article précédent, je racontais le trait de caractère que m’avait inculqué mon art martial : avoir un mental d’acier. En effet, malgré des séances plus que difficiles, je me battais toujours jusqu’au bout (comprenez me donner à fond, je ne combattais pas).
Il y a eu de nombreuses fois où j’avais envie d’abandonner, avec quelques fois le maître derrière pour me motiver : « Allez Charles, vas-y, donnes tout ». On m’a donc demandé de donner la méthode pour se forger un mental d’acier, si on ne pratique pas d’art martial.
Avoir un mental d’acier, c’est très utile et dans bien des domaines. Imaginez ne rien lâcher dans vos projets. Une persévérance qui dépasse les limites. Aucun moyen de vous arrêter. Vous pouvez enfin devenir heureux.
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1. Lancez-vous des défis.
Essayez de faire une chose qui vous paraît difficile dans un laps de temps déterminé. Parlez-en autour de vous, à vos proches. Et faites tout pour les réaliser. Vous pouvez essayer sur un mois, cela est plus facilement assimilable par le cerveau, et ça se trouve que vous continuerez votre habitude. Se dire « Bon je vais courir 5 km chaque jour pendant 15 jours » ne paraît pas aussi éprouvant que « Je vais courir 5 km chaque jour ».
Dès que vous avez quelque chose à faire, lancez-vous un défi. Si vous le réalisez, vous prendrez également confiance en vous. C’est très instructif et motivant de se lancer des défis, surtout lorsqu’il s’agit de sortir de sa zone de confort.
2. Faites un sport difficile.
C’est clairement ce qui m’a beaucoup apporté. Vous n’êtes pas obligé de pratiquer un art martial. Le squash, le tennis, le basket…bref, vous aurez compris. Essayez la compétition si vous avez le temps. Devenez le meilleur de votre équipe. Il faudra certainement des heures d’entraînement, mais faites tout pour devenir le meilleur dans un sport difficile. C’est un exercice très bon, et cela permet de pratiquer un sport. Quand je dis que le sport est bon pour la santé (physique et mentale). Je ne peux plus m’en passer. Certains sont alcooliques, vous, devenez sportcolique!
3. Ne considérez pas les échecs comme tels.
C’est une solution qui ne marche pas, vous allez trouver la bonne solution. Comme Thomas Edison et la lampe à incandescence : il a tenté 10 000 fois avant de trouver la bonne formule ! Selon lui, il n’a jamais échoué : il a trouvé des solutions qui ne fonctionnent pas. Testez, recommencez, réessayez, voyez ce qui fonctionne. Essayez quelque chose de différent si cela ne marche pas.
Selon Einstein, la folie, c’est de s’attendre à un résultat différent en faisant la même chose.
Soyez conscient que le succès ne vient pas tout seul. Il y a toujours un échec (voire plusieurs) devant! À partir du moment où vous le savez, vous aurez moins peur, votre conception de l’échec sera différente, car vous saurez que l’échec est nécessaire pour réussir.
4. Améliorez votre volonté.
Essayez de provoquer votre volonté. L’objectif n’est pas d’avoir une volonté sans faille, mais de l’améliorer progressivement. Résistez un peu plus longtemps à chaque fois. Utilisez l’auto-suggestion : « Je vais y arriver, je vais y arriver« , répétez-vous cette phrase tous les jours plusieurs fois.
5. Faire son plan d’entraînement.
Sâchez ce que vous devez faire chaque jour pour avancer. Ayez des actions précises, et bien définies. Soyez rigoureux dans l’exécution de votre plan. Vous désirez apprendre l’anglais ? Alors tous les jours, lisez un article, apprenez un mot. Ayez un plan écrit de ce que vous devez faire, et surtout visible. Faites votre plan, avec des étapes, validez chacune d’entre elle pour passer à la suivante. Progressez, continuez, gagnez !
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6. Restez zen et ignorez le reste !
Il y a toujours des problèmes. Vous rencontrerez toujours des situations délicates. Entraînant des baisses de motivation. De la pluie si vous voulez aller courir (sauf si vous habitez dans les îles). Des embûches sur votre chemin, vous en trouverez sans cesse. La différence entre ceux qui réussissent et les autres – qui les envient – est celle-ci : quelle que soit le problème rencontré, ils restent zen et trouvent toujours une solution, un remède, mais agissent quoi qu’il arrive. Il faut aussi savoir se recentrer, afin d’avancer plus facilement vers son objectif principal et rester zen.
On a tendance à s’énerver, et ne rien faire de manière générale. Pourtant, certains continuent, même dans l’adversité. Et en général, ils réussissent. Le cas échéant, ils sont fiers d’eux, car ils ont au moins essayé. Aucun regret !
7. Visualisez.
Vous devez vous visualiser une fois le résultat obtenu. Qu’allez-vous en tirer ? Chaque matin, voyez-vous dans cette situation, après avoir fait votre autosuggestion. Voyez-vous sur le podium. Lorsque vous devez agir, mais que la peur arrive, visualisez-vous dans un moment où vous étiez en parfaite confiance. Revoyez tous les éléments et les sensations que vous aviez. Visualisez-vous sur la plage avec vos amis l’été dernier par exemple.
8. Ne relâchez pas la pression.
Il est important de se laisser des moments de détente – notamment grâce aux mouvements libérateurs conscients -, des moments de repos, mais dès lors qu’il s’agit de vos objectifs, ne laissez pas en standby pendant un certain temps. Partez en vacances, mais ne laissez pas votre objectif en pause après. C’est pour cela qu’il est important de faire des pauses régulièrement, de se vider la tête, de prendre des vacances. Mais ne relâchez JAMAIS. C’est bien connu, les personnes, même les sportifs qui lâchent un moment le sport, ont du mal à s’y remettre. Ne considérez rien comme acquis. Un autre conseil important : n’oubliez pas d’apprendre à dire non !
9. Masquez les signes de faiblesse.
Dans mon art martial, on ne montre pas sa faiblesse à l’ennemi. Que ce soit un mal ou la fatigue, on continue. C’est ainsi dans toutes les situations, ne vous montrez pas vos faiblesses à vous-même, car dans la vie, vous êtes votre pire ennemi. Une légère fatigue ? Ne la montrez pas, prenez une bonne douche froide, et hop, on est parti. Ne vous écoutez pas.
Il est évident que si vous vous êtes cassé la cheville, vous devrez tout de même prendre du repos ; cet élément ne s’applique pas à certains cas comme celui-ci, mais à tous les autres.
10. Ayez l’esprit de compétition.
On conseille régulièrement de ne pas se comparer aux autres. Personnellement, j’aime me mettre en compétition avec les meilleurs. Cela m’aide à me motiver, à me donner à fond. Si je n’arrive pas à les dépasser, tant pis, j’aurai tout fait pour. Il est aussi bon de se mettre en compétition avec soi-même. J’ai fait 1h30 de course la dernière fois, je monte à 2h cette fois-ci.
En étant en compétition avec le meilleur, on se donne toujours à fond. Si vous êtes seul, soyez en compétition avec vous-même, histoire de toujours vous améliorer. Vous avez obligatoirement des domaines où vous pouvez – et devez – progresser.
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