Le succès c’est quelque chose que nous recherchons tous, comme le bonheur en fait. Certaines personnes arrivent à le trouver, alors que d’autres passent leur vie à le chercher, s’enferment dans de mauvais schémas, et finissent par abandonner. Avoir du succès, c’est relatif : cela varie en fonction de chaque personne, des croyances et valeurs qu’elles possèdent. Ainsi pour une personne cela peut-être d’avoir un bon poste, une autre de voyager dans le monde entier, ou encore d’avoir une famille soudée et heureuse…
Je dois vous avouer que pour moi, c’est un peu de tout ça. Le succès c’est quelque chose de très vague. Mais une chose est sûre, vous avez besoin du pilier dont je vais vous parler dans quelques instants pour le trouver, quelle que soit votre définition du succès. C’est un élément aussi indispensable au bonheur, parce qu’il change notre façon de voir le monde, et de l’interpréter. Ca aussi, cela diffère selon chaque personne. Cet élément j’en ai déjà parlé plusieurs fois sur le blog, j’en parle même souvent, il s’agit de l’estime de soi.
L’estime de soi c’est un des piliers de la réussite, parce qu’elle permet d’accomplir plus de choses. De se sentir mieux. D’être plus positif. D’être plus efficace et plus énergique. Cela nous permet aussi de nous sentir mieux en société, d’avoir plus de relations, un meilleur travail. Bref d’être plus heureux et plus performant.
L’estime de soi, c’est la valeur que nous nous accordons. Elle est décomposée, selon Christophe André en 3 grandes composantes :
1. Image de soi : l’image que l’on a de soi et que les autres nous renvoient. Notre identité. Certains se trouvent moche, ou peu efficaces, ou encore nuls en sport. Vous avez des croyances à propos de votre image. Si tout le monde vous a toujours dit que vous étiez nul en sport, alors vous allez le croire, et vous aurez cette image de vous. Ce sera un fait pour, une vérité. Vous ne chercherez même pas à changer parce que pour vous (encore une fois, je répète, pour VOUS), c’est un fait immuable. Vous ne pouvez pas le changer (enfin pour vous, mais en fait, si vous pouvez la changer).
2. Amour de soi : comment est-ce que l’on s’aime. Certaines personnes se détestent. Elles se critiquent sans cesse, et disent souvent qu’elles ne s’aiment pas. Parce qu’elles s’en demandent trop, parce qu’elles ont l’impression d’être moche, grosses, peu efficaces, peu reconnues. Alors qu’elles le sont. Lorsque l’on ne s’aime pas on refuse les compliments. Les critiques nous font mal, mais on se critique soi-même souvent. On prend les devants en se dévaluant lorsque l’on fait quelque chose en public : « j’ai fait un gâteau mais il n’est certainement pas bon », « je vais essayer mais je vais probablement échouer »… Comme ça si jamais ce n’est pas bon, on aura prévenu les autres, on se protège.
3. Confiance en soi : notre capacité à faire les choses. On a confiance si on sait qu’on peut faire telle prouesse sportive, ou encore parler à telle personne, ou réussir tel projet, telle entreprise. On a confiance lorsqu’on sait jouer avec la peur, qu’on se sent capable, si le pire arrive, de se reconstruire. Avoir confiance c’est apprivoiser les peurs. Ne plus se poser trop de questions sur l’avenir. Bien sûr, on aura encore peur, mais on saura faire avec. On se posera encore des questions, mais plus les mêmes, plus de la même façon, plus aussi souvent. Cela n’inhibe pas l’action.
Vous l’avez compris, l’estime de soi c’est la base, c’est le socle. Si votre réussite était une maison, l’estime de soi serait les fondations solides pour que la maison ne s’écroule pas.