Article invité écrit par Stéphane du blog www.lafetedubienetre.com
Ces fameuses croyances limitantes ne nous représentent pas nous-mêmes. Elles ne sont que le résultat de la somme des protections que nous avons construites dans notre parcours de vie.
Dès notre naissance, nous vivons des expériences. Certaines purement positives, d’autres carrément négatives ou encore d’autres ni positives ni négatives. Quels enseignements en avons-nous tirés ? En avons-nous tirés de ces stratégies que nous avons mises en place pour faire face à l’adversité, pour surmonter les épreuves, pour compenser les manques, pour survivre ? Parfois oui, d’autres fois non, comme par exemple celles liées à des blessures vécues dans l’enfance ou lors de nos premiers mois de vie. Comment aurions-nous pu ? Ne les avons-nous pas juste subies sans avoir le choix ?
L’importance de notre vécu
Dans un cas de danger de mort, notre cerveau reptilien et son instinct de survie prennent le relais. Ils s’occupent habituellement de gérer la biologie de notre corps – circulation sanguine, respiration, température, fréquence cardiaque… – et viennent instantanément à s’occuper de nous défendre contre un environnement délétère : parents agressifs, en colère ou violents.
Le cerveau reptilien est incapable de discernement, c’est-à-dire qu’il n’émet aucune nuance, soit tout va bien, soit tout va mal, il peut nous croire en danger de mort et produit alors quelque chose d’incroyable.
D’un côté, il enregistre pour toujours tout ce qu’il perçoit par nos 5 sens. De l’autre, il compense tout ce chaos extérieur par des réactions physiologiques et chimiques de protection pour le combat ou la fuite. Peu importe que le danger soit réel, uniquement ressenti ou simplement psychologique.
L’événement peut donc être profondément gravé chimiquement dans notre cerveau et le niveau d’intensité de la blessure peut parfois provoquer une marque jusque dans notre ADN.
Que faire alors avec tous ces boulets que nous traînons derrière nous?
Changer c’est se déprogrammer pour se reprogrammer
Ces croyances sont limitantes parce que ce sont ces types de mémoire de souffrances, de blessures, de traumas qui nous entravent et qui nous bloquent. Tout cela construit cette fausse notion de « personnalité ».
Notre vie va alors se construire à partir de ces premières expériences. D’un côté nous allons attirer inconsciemment et inexorablement ces situations de par nos attitudes et comportements inconscients (supériorité, mépris, condescendance, colère, tristesse, abattement…), et de l’autre nous allons les fuir car elles nous mettent face à nos propres blessures, contradictions et nous font peur.
La seule question à se poser : quel est le message ?
La raison de la répétition sans fin de ces événements, c’est uniquement l’obligation de changer pour ne plus les subir ! En changeant notre énergie, nos attitudes, nos pensées, nos mots, nos actes et nos comportements négatifs de l’intérieur, nous changerons l’origine de nos émotions et produirons des changements systématiques à l’extérieur.
Des émotions initiales telles que la peur de mourir, de l’abandon, du rejet, de l’injustice ou de la trahison, notre cerveau se mettra à vibrer sur des fréquences de vie, d’amour et de confiance.
Or, nous nous blindons pour ne pas avoir mal et souffrir. Mais en nous protégeant, nous passons à côté des épreuves qui nous sont nécessaires pour que nous évoluions.
La souffrance n’est en fait qu’une information. Elle est là pour nous dire ce que nous devons faire pour grandir. C’est simplement le cycle de l’apprentissage. Souvenez-vous, comment avez-vous appris à marcher, à parler, à faire du vélo ? En tombant, en vous faisant mal, en vous remettant en selle et en recommençant encore et encore à l’image d’Edison – 10000 échecs avant de trouver l’ampoule à incandescence -.
L’enjeu de transformer nos croyances limitantes est de retrouver notre vrai Pouvoir de croissance. Ce Pouvoir inné identique à la puissance d’une graine intrinsèquement liée à la vie.
Les graines ne se posent pas la question de pousser, elles ne ressentent pas la peur de réussir ou d’échouer. Elles n’ont pas la peur du manque, du rejet, de l’abandon, de la trahison, de l’injustice. Elles ne se soucient pas du regard des autres, ni de la vie et de la mort ni de rien du tout. Elles poussent… Pensez à ce pouvoir que vous avez en vous et croyez en lui !