J’accueille aujourd’hui Axel du blog : les ressources du changement.
La majorité de la population, contrairement à ce que les gens pensent, partage beaucoup plus de difficultés qu’ils ne le croient.
Pour rentrer dans le vif du sujet, je vais donner un exemple de mise en situation dans les transports en commun. Parfois, et surtout en période de pointe, il arrive que l’on se sente observé. Nous avons même l’impression d’être le centre d’attention de la zone en question, étrange non?
Sauf qu’en réalité, ce sentiment est collectif. Notre perception est liée à notre ego et à ce que les gens pensent de nous. Dès que quelqu’un nous regarde, nous avons l’impression d’être le centre de son attention alors qu’en fin de compte, tout le monde se regarde timidement.
Eh oui! La majorité des gens ont peur du regard des autres et c’est par peur qu’ils regardent un peu partout, sans réussir à poser le regard sur une zone fixe. Les gens cherchent absolument à être approuvés par l’autre, et particulièrement par des inconnus dont le jugement leurs semble « objectif ». Ainsi, ils font tout leur possible pour respecter les conventions sociales.
Nous partageons en réalité tous des peurs similaires. Nous nous disons souvent que les autres réussissent beaucoup mieux que nous:
Mais en fait, les gens qui réussissent ou qui se prennent en main sont rares.
Il arrive dans certaines situations que nous nous sentions seuls à vivre un moment difficile, une dure épreuve et que personne d’autre n’a jamais ressenti ce que vous ressentez actuellement. Vous vous sentez bloqué par ce problème qui vous semble impossible à résoudre, car vous pensez être le seul à être dans ce cas de figure. L’un des exemples les plus parlant est celui de la timidité. La timidité est une difficulté que l’on considère souvent insurmontable… et je sais de quoi je parle!
Voilà ce qu’un timide pourrait se dire :
« Si c’était vraiment possible de vaincre sa timidité, depuis le temps que je suis timide, j’aurais bien fini par réagir un jour ou l’autre non?! En plus je sais très bien que les autres ne sont pas aussi timides que moi, même si leur cas de figure ressemble beaucoup au mien. Je suis sûr que ça ne s’appliquera jamais à mon cas précisément. Je n’arrête pas de lire des articles sur la timidité et cela n’améliore en rien ma situation, mais que faire?«
C’est le genre de discours que je tenais il y a 1 an, à propos de ma propre timidité. Seulement voilà, j’ai pris conscience que la timidité pouvait se soigner progressivement en lisant la même catégorie d’information que je m’apprête à vous livrer.
Et pourtant, avec le nombre de croyances limitantes que j’avais à l’époque, je n’aurais jamais cru y arriver un jour. Et vous voulez savoir quelque chose? Le nœud du problème était là! En croyant que vous ne pouvez pas résoudre vos problèmes, vous ne résoudrez pas vos problème car vous agirez (consciemment ou non) de sorte à ne pas les résoudre.
J’ai pu réussir à dépasser ma timidité car j’ai commencé à croire progressivement que c’était possible et je suis passé à l’action. Si vous avez eu les même problèmes que moi, j’espère que vous vaincrez les croyances qui vous laissent penser que votre cas est unique et que vos défauts sont irrémediables.
Le jour, l’heure, bref le moment à partir duquel vous avez réellement décidé envers et contre tout de changer un point de votre vie et que vous décidez de faire enfin preuve d’audace, alors vous aurez enfin la possibilité de changer. Pour cela vous allez devoir remettre en question un bon lot de pensées qui vous ont fait ruminer pendant toutes ces années. Il vous faudra être capable d’assumer le fait que vous avez passé toute votre vie dans une direction qui n’optimisait pas votre réussite personnelle et je peux vous assurer que c’est un véritable challenge et que c’est une des raisons majeure pour lesquelles peu de gens se prennent véritablement en main.
D’ailleurs, j’ai une petite question à vous poser.
Avec qui êtes-vous le plus souvent d’accord, avec qui avez-vous le plus souvent du mal à communiquer, avec qui avez vous les plus gros moment de haine, de déprime?
Je suis persuadé qu’il s’agit de la personne que vous voyez le plus souvent dans votre vie: vous!
Vous en prenez conscience, inutile d’aller chercher plus loin! Tant que vous ne serez pas capable de reconnaître que ce que vous faites ne vous mènera nulle part, vous n’irez nulle part. Tant que vous n’êtes pas capable de changer de chemin et de prendre des décisions (quitte à vous tromper), et bien vous n’irez tout simplement pas là où vous souhaitez aller. Comme le dirait l’un des proverbes qui me tient le plus à coeur :
« Celui qui n’a pas d’objectifs ne risque pas de les atteindre » Sun Tzu.
Autrement dit, si vous laissez le hasard vous guider dans votre vie et bien votre vie sera hasardeuse. Si vous décidez d’avoir main mise sur des éléments de votre vie alors vous aurez une part importante de contrôle sur votre vie.
Bien sûr, comme cela revient souvent dans le cadre du développement personnel, nous avons peur d’échouer. Le fait de prendre des décision implique, et ce de façon quasiment certaine, que vous allez parfois vous tromper. Mais le fait de ne pas vous décider c’est laisser le choix aux mains du hasard. On peut faire le choix de ne pas choisir, mais dans ce cas comme dans les autres, il faut être capable de l’assumer.
Nous avons en fait très peur de l’échec car on se sent parfois totalement incapable de réussir. Un peu comme si le destin s’était acharné à ce que l’on n’y arrive jamais. En plus, imaginez que vous échouiez dans un domaine où votre vie serait en jeu, comme par exemple le fait de ne pas savoir nager.
Après avoir vu le pire du pire de ce qu’est la peur de l’échec, réfléchissons bien à cela.
Quand vous avez réussi à faire quelque-chose dans votre vie, ne me dîtes pas qu’au début c’était mirobolant, ou du moins c’était assez rare. Cependant vous sembliez avoir un bon feeling dans le domaine en question. Du coup vous étiez motivé et prêt à progresser, vous avez obtenu des résultats dont vous avez pu être fier et cela vous a permis de continuer et d’y arriver.
Et bien imaginez qu’au début, au lieu de réussir pas trop mal, ce que l’on appelle communément la chance du débutant, vous vous soyez totalement planté.
Cela aurait-il voulu dire que ce domaine n’était pas fait pour vous? J’en doute.
Finalement, rares sont les personnes qui vivent vraiment la vie qu’il souhaitent. Ce sont ces personnes qui ont conscience que pour vivre leur vie, ils devront faire des choix et arrêter de les laisser se faire tout seul, ou par des gens qui y voient un certain intérêt personnel.
Le choix fait peur mais nos erreurs sont un excellent moyen de savoir ce qui est à proscrire à l’avenir. De plus, si nous laissons le hasard et les aléas de notre cerveau prendre le contrôle de notre vie, nous nous sentirons par défaut incapables d’agir là où nous avons essuyé un échec.
En effet, notre cerveau assimilera la globalité de l’expérience à une unique tentative peu fructueuse qui sera donc perçue négativement. Comme le dit à merveille un autre proverbe que j’apprécie beaucoup :
« Si tu penses que tu peux ou tu penses que tu ne peux pas, dans les deux cas tu as raison » Mary Kay Ash
(Note de Charles : je connaissais la version d’Henry Ford, « Que vous pensiez pouvoir le faire ou non, vous avez raison »).
Cela ne vous rappelle-t-il pas quelque chose, comme par exemple le premier frein qui nous bloque dans notre timidité?
Pour conclure, il n’y a qu’une seule personne sur laquelle vous devez vous concentrer et c’est vous. Réfléchissez à ce que vous voulez car personne d’autre ne le fera mieux que vous. La vie n’est pas faite pour être belle ou moche, la Terre tourne et se moque bien de savoir si vous réussirez ou non.
Par contre, il s’avère que vous avez un cerveau et qu’il vous permet de prendre des décisions, donc franchement: profitons-en!
Faites des choix quitte à faire des erreurs, car de toute manière, on ne peut pas éviter de faire des erreurs. Cela voudrait dire dans le cas contraire que nous sommes des êtres parfaits et c’est bien loin d’être le cas. Arrêtez de croire que vous êtes seul à souffrir et regardez vers l’avant au lieu de regarder derrière vous, au fin fond de votre passé.
Dites-vous qu’au final, avec un peu d’audace, d’une part vous arriverez beaucoup plus souvent à vos résultats et en plus vous finirez par facilement sortir du lot. Vaincre ses peurs, et particulièrement celle de l’échec, c’est comme faire un vaccin. Il faut se confronter au problème pour pouvoir mieux le combattre.
Passionné par les sciences humaines, Axel a toujours eu été désireux d’unifier l’information, de la synthétiser et d’expliquer avec le maximum de concision et ce en l’appliquant au domaine de nos relations avec les autres ainsi qu’avec nous même. Il a donc avec son ami Romain décidé de réaliser un blog sur le développement personnel et la séduction qui a pour vocation de réunir l’information qu’ils trouvent un peu partout sur le web, dans les livres, dans les retours de coaching…. L’idée étant vraiment d’approfondir et de défaire au maximum les blocages que rencontrent certaines personnes dans leurs vie.