Pourquoi choisir la difficulté ?

Article écrit par Max. Max est l’auteur du site UneVieExtra-ordinaire.com. Comme il le dit lui-même, “J’ai construit ce site sur l’idée que chacun d’entre nous peut améliorer sa vie s’il le souhaite. Si au lieu de subir les choses, nous passions notre temps à découvrir ce qui nous passionne, et à le vivre pleinement, comment se déroulerait notre vie? Comment serait le monde autour? Extraordinaire 🙂 ! Se poser les bonnes questions, avancer et aller au bout de vos passions, voilà ce que je vous propose. Le programme vous tente?”

Trop facile !

La facilité est au coin de la rue. On la pioche souvent même. Je ne sais pas si c’est vraiment notre faute, elle est dans le coin, alors on l’utilise.

Par défaut, nous avons tendance à réaliser les choses faciles. On les fait en priorité, on les fait en attendant mieux, puis on ne fait plus que ça. On se dit que cela nous permettra de réaliser des choses déjà, on se dit sûrement que cela va nous avancer. Du moins à court terme, cela nous plait de le penser. Je parle de l’utilisation des plats préparés, je parle de vérifier ses mails professionnels, je parle d’actions au quotidien, je parle de l’utilisation massive de Facebook, je parle de nos relations aussi quelques fois.

Nous réalisons ces tâches et nous savons pertinemment à ce moment là que nous choisissons la facilité. Cela peut simplement arriver lorsque l’on se retient de prendre une décision : je ferai cette action plus tard. Je n’irai pas là bas. Je ne dirai pas ce que je pense. J’y penserai, un jour. Je ne rappellerai pas suite à cet entretien d’embauche, on verra. C’est plus facile, et à part cette petite voix dans notre tête, personne ne nous posera de questions. C’est compréhensible.

Mais il peut également s’agir d’un choix volontaire et délibéré de notre part : je vais agir comme ça au travail, car c’est plus facile. Je vais commencer par cette action, car elle ne pose pas de difficulté particulière. Je vais regarder ce film, il ne me prendra pas la tête.
Je veux vous montrer par là que la facilité est partout dans notre quotidien, que l’on s’en rende compte ou non. Vous y êtes confronté 5 fois par jour, 10 fois par jour. Plus peut-être J ?

Comprendre le danger

Dans tous les cas, nous avons tendance à penser que c’est la bonne solution. Mais au final, vous savez comme moi que c’est faux. Choisir la solution facile nous arrange en général à court terme, mais ne nous apporte rien. Pire, répéter encore et encore une tache facile ne nous amène pas très loin non plus. Et progressivement, nous prenons l’habitude de faire les choses, jusqu’à ce que l’on finisse par les faire de manière automatique. Comprenez par là : nous ne réfléchissons plus, nous n’apprenons plus rien. C’est là que cela devient dangereux, mais c’est également là que tout peut commencer 🙂

Vous avez déjà terminé un jeu vidéo en mode facile? Moi je l’ai fait. 1 fois de mémoire. J’avais toujours considéré cette possibilité comme une porte de sortie, au cas où je n’arriverai pas à le terminer en mode normal. Alors je l’ai fait, une fois sur un jeu que je trouvais extrêmement difficile. Je suis alors passé en mode facile, et j’ai terminé le jeu en 1 heure. Heureux ? Pas vraiment. Déçu surtout. Et c’est une déception qui m’est restée. Aucun intérêt. Cela n’a aucun intérêt. Cela m’a simplement redonné envie de me ré-attaquer au mode normal. A mes difficultés. A jouer vraiment le jeu.

Franchissez la haie !

Il faut réellement voir la difficulté qui se poste devant nous comme un moyen de progresser. Comme une haie à franchir. C’est ce que l’on fait toute notre enfance à l’école. Il y a toutes ces choses à apprendre, alors qu’on ne connait rien. Et pourtant -devant le manque d’autre possibilités- on s’acharne, et on progresse. On apprend. On se prend quelques revers aussi, évidemment, mais cela fait partie de l’apprentissage. Souvenez-vous de tout ce que vous avez appris à l’école. On vous aurait dit ça à 5 ans, vous ne l’auriez pas cru 🙂

Évidemment, la peur et l’impatience vous pousseront en général à éviter les difficultés. Notre esprit est truffé de bonnes raisons de ne pas faire les choses. A nous de tordre le cou aux idées dans notre tête, et à se faire une autre opinion sur les actions difficiles.

Il y a certaines difficultés qui ne sont pas agréables à réaliser néanmoins, elles se révèlent juste inévitables. Elles se présentent là devant nous, au milieu du chemin, nous devons alors les combattre. Ce n’est pas un choix, il faut s’y enfoncer. Ce sont je pense les expériences les plus enrichissantes malgré tout. Ce n’est pas un choix, et cela nous bouleverse.

Votre choix fera la différence

Puis il y a le reste. Les difficultés que l’on pourrait éviter. Toutes ces difficultés que l’on pourrait fuir, ou transformer en actions faciles. Pour celles là, il n’y a que vous qui pouvez choisir. Progresser ou se reposer. Se reposer est bien, mais si ce n’est pas systématique. Choisir la progression consciemment de temps à autre. Elle passera également -évidemment- par des échecs, mais pas d’inquiétude, il faut les voir simplement comme faisant partie du parcours.

Alors je vous propose cela : la prochaine fois que vous rencontrerez une difficulté, repensez à la progression qu’elle vous permettra d’accomplir avant tout, et prenez là volontiers. Je vous souhaite une vie extra-ordinaire.