Le guide complet pour augmenter son estime de soi

Qu’est-ce que l’estime de soi, comment ça marche ?

L’estime de soi est le résultat d’une évaluation de soi même. Selon si l’on vit ou pas en accord avec ses valeurs, l’estime de soi monte ou descend. Inconsciemment, vous valorisez votre estime de soi par l’évaluation de vos actions, et par la fierté d’être vous-même !

Dès que vous faites une action, vous vous demandez inconsciemment si c’est valable à vos yeux ou non. Si c’est en accord avec vos valeurs. Par exemple, si vos valeurs sont de manger sainement et que vous allez au fast-food, vous allez mal vous juger.

Si votre action n’est pas valable, alors vous vous dévalorisez, et vous perdez en estime de vous. Vous mémorisez ensuite cette appréciation, et cela s’attache au concept de soi. Le concept de soi s’acquiert par la communication interpersonnelle.

L’image de soi est le produit de la façon dont nous croyons que les autres nous voient. Nous n’avons aucun sens de nous-même à la naissance. Nous essayons de ressembler, de devenir les gens que nous fréquentons le plus en grandissant : ceux qui nous entourent, qui nous fascinent, qui nous plaisent. Souvenez-vous : nous sommes la moyenne des personnes que nous fréquentons le plus !

Nous sommes la moyenne des personnes que nous fréquentons le plus. Cliquez pour tweeter

Nous nous identifions à eux en grandissant. La façon dont les gens parlent de nous façonne notre perception de nous même. Ainsi si l’on a une vision positive de l’enfant, alors il sera optimiste, et inversement une vision négative le rendra pessimiste (et tout ce qui en découle).

Nous agissons en fonction de ce que nous croyons que les gens pensent de nous, ce qui n’est pas forcément ce qu’ils veulent réellement de nous.

De cette façon, dès que nous agissons de manière à cacher certains aspects de notre personnalité de peur d’être rejeté, nous sommes déçus. L’estime de soi vient de ce que nous ressentons lorsque ce que nous faisons se rapproche de l’image que nous avons de nous-même.

C’est pour cette raison que l’estime de soi est une valeur fragile et changeante. Elle augmente et diminue à chaque fois que nous agissons en respectant nos standards ou non. Elle peut donc être très haute ou très basse à un instant T de notre vie.

Nous distinguons quatre grands types d’estime de soi :

1- L’ESTIME DE SOI HAUTE ET STABLE qualifiée de résistante.

Elle présente peu de fluctuations dans des circonstances évènements favorables ou défavorables de la vie quotidienne. Le sujet fait preuve d’écoute rationnelle et cherchera à convaincre plutôt qu’à déstabiliser.

2- L’ESTIME DE SOI HAUTE ET INSTABLE

Qualifiée de vulnérable car des fluctuations importantes en réponse aux évènements de la vie quotidienne. Le sujet est plus sensible à l’échec et aux critiques.

Si dans des situations stables ces deux profils de l’estime de soi haute ne se différencient guère, l’écart se forme et se creuse dans un contexte compétitif ou déstabilisant. Ces différences peuvent trouver leur explication dans l’environnement familial.

3- L’ESTIME DE SOI BASSE ET STABLE.

Le sujet présente peu de fluctuations d’estime de soi au quotidiens. Ses états émotionnels sont régulièrement négatifs. Il fournit peu d’efforts à la promotion de son image et de son estime de soi. Il paraît « résigné » face à l’échec et au rejet.

4- L’ESTIME DE SOI BASSE ET INSTABLE

Globalement sensible et réactive aux évènements extérieurs. Avec des états émotionnels mixtes : négatifs mais avec des moments positifs, le sujet est capable de faire des efforts pour augmenter son estime de soi.

Pourquoi plus d’estime de soi ?

Meilleure qualité de vie

Dès que l’on a une bonne estime de soi, on a tendance à mieux se développer et à mettre ses aspirations en avant. Il sera plus facile de décider de dépasser ses limites. Quelqu’un qui manque d’estime de soi ne voit pas grand, parce qu’il a l’impression de ne pas le mériter.

Une faible estime de soi nous empêche de vivre le moment présent. Par peur de manquer d’amour des autres ou de les blesser, nous acceptons leurs demandes et nous n’écoutons pas nos propres besoins. C’est très bien de rendre service à son prochain, mais il ne faut pas que cela passe à chaque fois avant ses propres besoins.

Vie plus harmonieuse

Plus d’estime de soi amène à une vie plus harmonieuse, on profite plus des moments, et on est plus résilient face à l’adversité.

Plus de bonheur

De nombreuses études ont montré qu’une bonne estime de soi mène à plus de bonheur. En effet une image plus positive de soi, plus d’amour de soi permet d’être plus heureux et de plus savourer les plaisirs de la vie. On a tendance à être optimiste et ressentir plus d’émotions positives, et créatives.

Satisfaction au travail et personnelle

Une bonne estime de soi mène également à une meilleure satisfaction. A plus de gratitude. On est donc plus content de ce que l’on fait et notre vie est plus épanouie. Imaginez être plus content de votre travail. Ne plus avoir y aller à reculons. 

Travailler votre estime de soi est un atout majeur, parce qu’on se sent plus vivant, plus épanoui. On choisi ce qu’on fait de sa vie, et on est heureux ainsi. La satisfaction arrive, et le bonheur c’est aussi se satisfaire de ce qu’on a. Le bonheur c’est vouloir ce que l’on a, et non pas avoir ce que l’on veut !

On apprécie beaucoup plus les (petites) saveurs de la vie !

Sensation de prendre le contrôle de sa vie

Plus d’estime de soi c’est une sensation énorme : celle de prendre le contrôle de sa vie. Parce que l’on ose faire des choses, on ose dire non, on ose partir à l’aventure et faire ces choses dont on rêvait. C’est choisir ce que l’on veut pour soi, et ne plus prendre en compte uniquement l’avis des autres, qui n’est JAMAIS en accord avec nos besoins.

Avoir une estime de soi forte et durable, c’est se permettre de choisir ce qui nous correspond, et ce qui nous permet d’avoir justement un contrôle sur notre vie. Une liberté de faire ce qui nous plait, et de ne plus dépendre uniquement des autres. Bien entendu ce n’est pas devenir égoïste, mais savoir prendre en compte ses besoins, ceux des autres, et faire des choix face aux situations.

D’ailleurs, on reste moins facilement immobile face à un choix lorsque l’on a une bonne estime de soi. Parce que ceux qui ont une estime de soi faible ont peur, sans cesse, de faire le mauvais choix. Mais le mauvais choix est celui que l’on ne fait pas, en d’autres mots, il est plus néfaste pour soi de ne jamais prendre de décision, ne jamais faire de choix, plutôt que d’en faire un et de se tromper.

Bâtir une estime de soi stable c’est s’autoriser à faire des choix pour sa vie : pour sa carrière professionnelle, pour ses relations, pour sa santé…etc.

Relations plus solides

Nous avons besoin d’être en relation avec d’autres personnes. Sauf cas extrêmes, pour tout le monde, il est extrêmement important d’entretenir de bonnes relations, pour une bonne santé mentale.

Les relations sont aussi cruciales pour la réussite professionnelle. Il est très important de se bâtir un réseau sur lequel s’appuyer ! Pourtant beaucoup de ceux qui manquent d’estime d’eux ont du mal à créer des relations solides quand ils arrivent à en créer.

Le problème c’est qu’avec un manque d’estime de soi, on veut chercher à plaire à tout le monde, et on ne prend pas en compte ses besoins. Les relations deviennent donc lourdes à supporter, et ne vont pas plus loin. En gagnant en estime de soi, et en s’affirmant, on va beaucoup plus loin que le stade superficiel d’une relation. On a peut-être moins de connaissances, mais celles-ci sont solides.

Vous éliminez ainsi de votre vie les personnes qui ne vous correspondent pas !

Résilience face à l’adversité

De nombreuses études ont prouvé qu’une bonne estime de soi favorise la résilience. Dès que les problèmes arrivent, on abandonne facilement lorsque l’on manque d’estime de soi. On se sent nul, et incapable d’aller plus loin, alors qu’on était à 2 mm de la réussite.

Une estime de soi solide permet justement d’éviter cet écueil et d’être beaucoup plus résistant face à l’adversité. Un échec ? Pas grave, je vais retenter. La peur d’échouer est beaucoup moins présente ! Par manque d’estime on abandonne même souvent par anticipation des problèmes, avant même qu’ils soient survenus !

Vous échouez quand vous décidez d’abandonner, mais si vous faites une erreur, et que vous continuez, vous n’avez pas échoué.

Ouverture aux critiques

Un autre avantage non négligeable d’une bonne estime de soi c’est d’être beaucoup plus ouvert aux critiques. Vous avez peut-être du mal à les recevoir à l’heure actuelle ? C’est normal, et lorsqu’on a une estime de soi assez solide, on peut encaisser les critiques et se remettre en question : c’est un excellent état d’esprit, puisque plutôt que de se braquer, on s’améliore ! Cela facilite aussi nos relations, puisque l’on ne prend plus tout au pied de la lettre.

Motivation interne

Enfin, une bonne estime de soi nous motive. En effet, nous avons vu que les personnes avec une estime d’elles solide étaient plus résistantes face à l’adversité.

D’autres explications sur l’estime de soi …

L’estime de soi vient en grande partie de l’amour inconditionnel. Est-ce que je bénéficie d’amour inconditionnel ? Si je fais une bêtise m’aimera-t-on encore ? Si oui, alors dans ce cas je peux prendre des risques, parce que je sais qu’on m’aimera encore si j’échoue.

Et le cercle vertueux est lancé. Ou le cercle vicieux selon la situation.

Mais il y a aussi un autre côté : a-t-on valorisé mes réussites étant petit ? C’est extrêmement important d’avoir eu des réussites valorisées, et c’est rarement le cas. Si maintenant vous n’arrivez pas à trouver des réussites, c’est probablement parce qu’on ne les a pas valorisées. C’était quelque chose de « normal », de « banal ».

Après ça, on redoute l’échec. On a peur que l’échec signifie « être nul », ne pas valoir grand chose. Alors que l’échec ne signifie pas du tout ça, on le prend comme tel. On en fait une croyance, et il devient très difficile d’agir, par peur. La peur prend de l’ampleur et nous inhibe : on rentre dans un cercle vicieux.

Plus on a d’échecs plus notre confiance est ébranlée, parce qu’on se sent de plus en plus mauvais. Et plus notre confiance baisse, plus on échoue. Parce que la réussite et l’échec sont séparés par une simple croyance. Si l’on a confiance en soi, et que l’on s’estime on va se donner les moyens de réussir : entrainement, préparation…etc. Et on réussira donc plus facilement. Mais si l’on manque de confiance en soi, alors on va comme s’auto-saboter.

Avant on se comparait à personne, il n’y avait pas de miroir, et on était avec nos amis, nos frères et sœurs. Maintenant grâce aux médias, et à la société actuelle, on se compare aux pinups de magazines maquillées et retouchées, aux playboys ultra musclés qui suivent un régime hyper strict et sont suivis par des coachs, et on a des miroirs de partout…. La comparaison arrive très facilement … et fait beaucoup plus mal !

A ne pas négliger …

Les émotions ont une grande influence sur notre qualité de vie. L’estime de soi est une notion importante de l’équilibre psychologique et du bien-être parce qu’elle joue directement sur les émotions que l’on ressent.

Une bonne estime de soi nous permet de ressentir des émotions différentes lors de critiques par exemple, et cela joue sur notre réaction, et donc sur notre qualité de vie (on s’énerve moins, on voit des opportunités…etc).

Le fait d’avoir une faible estime de soi provoque des indécisions : de peur de faire le mauvais choix, on ne fait plus aucun choix.

C’est ce que je vous disais quelques lignes plus haut. On reste du coup immobile dans sa vie, on ne prend plus de décisions, on devient malheureux, sans but et on perd en estime de soi et en confiance en soi. Dans le développement personnel, tout est question souvent de cercles vicieux / vertueux.

La perception du corps joue un rôle énorme dans l’estime de soi, et c’est pour cette raison que votre corps ne doit pas être délaissé. Faire du sport est très important pour reprendre confiance en soi, parce qu’il permet de gagner en force, d’être plus attirant (plus fin ou musclé)…etc.

L’estime de soi est composée de plusieurs domaines et sous domaines. Notre estime de soi vient des représentations de nous que l’on se fait dans ces domaines (physique, social, scolaire, pro…).

Et notre estime de soi globale est la somme de toutes ces estimes. Ainsi on peut avoir beaucoup d’estime de soi dans le sport par exemple (ce qui a toujours été mon cas), mais en manquer dans tout le reste, et avoir un manque d’estime de soi globale.

L’idée c’est qu’une mauvaise estime de soi globale baisse l’estime de soi dans les domaines. Chez la plupart des personnes, un succès ou un échec dans un domaine donné aura tout de même des conséquences dans les autres.

Un chagrin d’amour entraînera chez le sujet éconduit ou abandonné un sentiment de perte de valeur personnelle globale. A l’inverse, une réussite dans un domaine précis donnera le plus souvent un coup de fouet à l’estime de soi.

Les différents domaines de l’estime de soi :

  • Physique: apparence physique, habileté, endurance : est-ce j’apprécie mon corps ? est-ce que je plais aux autres ? est-ce que je suis fort(e), rapide, endurant(e)?
  • Relationnel: relations avec la famille, capacité à se faire des amis, popularité, relation amoureuse : est-ce que les autres m’acceptent ? est-ce qu’ils m’aiment bien ? est-ce que je les intéresse ?
  • Compétences intellectuelles et dans le travail: capacités, raisonnement, mémoire, habileté, performance scolaire : est-ce que je suis capable, intelligent(e) ?  est-ce que je réussis ce que j’entreprends ?
  • Conformité sociale: statut social, conduite : est-ce je fais ce qui est juste de faire, est-ce que je me sens comme les autres ?

Selon Coopersmith, l’estime de soi fait référence à « des attitudes d’approbation ou de désapprobation, et indique dans quelle mesure l’individu se croit capable, valable, croit en sa réussite et en sa valeur ».

On porte sur soi un regard jugeant qui est extrêmement important pour son équilibre psychologique. Il permet d’agir plus facilement, de se sentir bien dans sa peau, et d’être plus résilient face à l’adversité lorsqu’il est positif.

Par contre il crée de nombreux problèmes lorsqu’il est négatif. L’estime de soi influence votre état émotionnel, et donc vos décisions, votre état d’esprit, vos actions, votre façon de penser.

L’estime de soi repose sur 3 composantes :

  1. L’amour de soi : on sait accepter ses qualités ET ses défauts, malgré les échecs. Il s’agit de l’amour inconditionnel de soi, sans conditions. Il ne dépend pas de performances, ni de qualités. C’est la base de l’estime de soi parce qu’il permet de se relever après un échec cuisant, et de ne pas abandonner trop vite.
  2. La confiance en soi : dans mon programme en 39 jours MaxiConfiance, je lie beaucoup l’estime de soi à la confiance en soi. La confiance en soi repose sur les actes, c’est donc ce que les autres verront le plus. La confiance en soi c’est le fait de croire en soi, en sa réussite. C’est le sentiment de compétence.
  3. La vision de soi : c’est l’image que l’on a de soi. Le regard que l’on porte sur soi.

Lorsque vous avez une faible estime de vous, voici les émotions que vous ressentez en premier :

[checklist style= »4″]

  • Anxiété,
  • Peur,
  • Tension,
  • Inquiétude,
  • Ressentiment,
  • Jalousie,
  • Colère,
  • Affliction,
  • Insécurité,
  • Humeur triste,
  • Mauvais moral,
  • Pessimisme (défensif),
  • Dysthymie (trouble de l’humeur caractérisé par un état dépressif peu intense)
  • Mal-être, mal dans sa peau
  • Culpabilisation
  • Détresse émotionnelle
  • Dévalorisation ou survalorisation (pour compenser)
  • Sentiment d’échec permanent
  • Indécisions
  • Doute
  • Agressivité
  • Insatisfaction
  • Démotivation
  • Stress (face aux épreuves, aux autres)
  • Accord d’une importance trop élevée aux opinions des autres (peur d’être rejeté)
  • Vision négative vers les risques

[/checklist]

A l’inverse une forte estime de soi favorise ces émotions :

[checklist style= »4″]

  • Sérénité,
  • Confiance
  • Savoir tempérer sa colère
  • Sécurité
  • Bien-être
  • Optimisme, positivisme
  • Être responsable
  • Relativisation (si échec)
  • Satisfaction
  • Valorisation et sentiment de réussite
  • Capacité à prendre des décisions, absence de paranoïa
  • Facilité d’action
  • Pas d’importance aux opinions des autres
  • Absence de peur de l’échec
  • Vision orientée solution et opportunités
[/checklist]

Plus vous manquez d’estime de soi, moins vous passerez à l’action. Plus vous abandonnerez rapidement en cas d’échec.

Pour réussir, vous devez avoir un objectif, et agir pour atteindre cet objectif. Si vous manquez d’estime de soi, vous agirez avec moins de discipline, plus de fragilité.

Si vous avez une faible estime de soi, vous allez chercher à limiter la casse. Une haute estime de soi cherche à se dépasser, sans cesse.

Peu importe les échecs, la détermination finira par l’emporter. Une faible estime de soi pousse à ne pas aller plus loin, une fois l’objectif atteint.

Une amélioration de l’estime de soi conduit à une activation des émotions positives, une meilleure régulation émotionnelle, facilite la prise de décisions, la mise en place d’objectifs et la persévérance. On est également plus performant, et on gagne en énergie !

D’où vient le manque d’estime de soi ?

Il vient en général de l’enfance. A cette époque, vous étiez plus fragile, et à cause d’un échec, d’un problème, de votre entourage, vous avez arrêté de vous battre.

C’est bien normal. Par manque de soutient, vous avez abdiqué, et vous êtes forgé une identité qui n’est pas la vôtre.

Selon une étude, 97% des messages que nous recevons pendant l’enfance sont négatifs. C’est courant chez les parents d’utiliser la motivation négative : une sorte de peur pour motiver.

Pour vous faire réagir : « tu as eu 12/20 c’est nul, tu peux faire mieux » et même si vous aviez argumenté en disant que c’était la meilleure note, ils répondaient en général « on s’en fout des autres ».

Ce mode de fonctionnement ne marche pas avec tout le monde, je dirais même qu’il marche avec peu de personnes. Je me souviens encore l’année de mon redoublement qu’on me répétait que j’allais redoubler.

C’était devenu inévitable. J’ai arrêté de me battre, par manque d’encouragement, et j’ai effectivement redoublé.

Pour ceux avec qui cela ne fonctionne pas, cela cause de très graves dégâts pour le futur. En effet, cela creuse le manque de confiance et d’estime de soi qui peuvent aller encore plus loin (dépression, tristesse, mauvaises émotions, échecs courants…).

Si vous avez des enfants, je vous conseille de commencer dès maintenant à les encourager dans ce qu’ils entreprennent et de faire très attention à la façon dont vous communiquez avec eux.

Mais la bonne nouvelle c’est que tout ça se travaille, quel que soit votre âge, votre état d’esprit. Je manquais d’estime de moi, et j’ai réussi à travailler ce point là.

Nous n’avons pas vraiment de pouvoir sur ce qui s’est passé durant notre enfance, mais nous avons un pouvoir sur ce que nous allons faire par la suite ! Et vous avez commencé à vous en servir grâce à ce livre !

Les symptômes du manque d’estime de soi

Syndrome de l’imposture : c’est cette fameuse impression de ne pas mériter notre place. Lorsque l’on vous nomme à la tête d’un groupe, que l’on vous donne des responsabilités, et que vous avez l’impression de ne pas mériter cette place, de ne pas être à la hauteur.

Ce syndrome engendre un grand stress, et surtout la peur de ne pas réussir. D’être à la place de quelqu’un d’autre. C’est un des signes flagrants du manque d’estime de soi.

Aucune satisfaction : nous ne sommes jamais satisfait de rien. Ni de notre corps, ni de notre situation, ni de notre travail, ni de nos relations. Bref, rien n’est satisfaisant. On attribue nos réussites aux autres, ou on les refuse.

« tu es ravissante »

« ah ça doit venir de la robe »

« bravo pour la vente de ce projet ! »

« ah c’est surtout dû à Nicolas qui a fait tout le travail »

Jamais heureux : cela découle directement de la satisfaction. Le bonheur c’est être satisfait de ce que l’on a. Et plus on est satisfait, plus on est heureux, plus on est performant, et plus on obtient.

On part souvent du « quand j’aurai ma nouvelle voiture, je serai heureux », mais c’est faux, ce n’est pas la voiture qui vous rendra heureux. Enfin dans les 24h qui suivent l’achat peut-être, mais ça n’ira pas plus loin !

Par contre le fait d’être heureux de votre situation, vous amènera ce que vous voulez. Le bonheur amène la réussite.

On accepte très difficilement les critiques : les critiques font mal. On ne les prend pas comme un moyen de s’améliorer, mais comme quelque chose de très négatif qui va nous ramener plus bas que terre. Cela creuse encore plus le manque d’estime de soi.

Difficultés à atteindre ses objectifs : a la première difficulté on s’arrête. On a peur de l’échec donc on s’arrête bien avant (ce qui en soi, constitue un échec cuisant), et on se dévalue encore plus. On procrastine, on a du mal à avancer.

Pour changer cela nous allons travailler sur la valeur que vous vous accordez. Nous allons faire en sorte que vous soyez fier de vous.

Si vous trouvez des façons de vous sentir fier qui ne sont pas dans ce livre, n’hésitez pas à les mettre en applications, et à m’en faire part sur mon adresse mail.

Nous allons travailler à vous faire croire en vos compétences, en votre intégrité, en votre valeur, et surtout en votre capacité d’être aimé.

La perception que les gens ont d’eux-mêmes influence leur estime de soi. La façon dont ils se sentent dans leurs relations interpersonnelles influence aussi l’estime de soi. En somme, l’estime de soi est une attitude intérieure basée sur notre perception de nous-mêmes et celle que notre environnement nous reflète de nous.

Afin d’augmenter notre estime de soi, notre sentiment d’avoir une valeur, il faut reconnaître nos qualités et nos limites, être réaliste dans notre évaluation de nous-mêmes, s’accepter et s’apprécier comme nous sommes.

Mais je dois vous prévenir

Même si vous avez plus d’estime de vous, ce n’est pas un remède miracle. Oui vous serez plus heureux, vous sentirez mieux, vos relations iront mieux. Mais cela ne résoudra pas tous vos problèmes, cela ne vous fera pas atteindre vos objectifs par magie…etc.

Ce qui est sûr c’est que plus d’estime de soi apportera de nombreux avantages dans votre vie, et il est important de faire des points réguliers pour s’en rendre compte. Si je ne me comparais pas avec mon moi d’il y a 5 ans, je n’aurai pas l’impression d’avoir fait des progrès.

Nous allons commencer par évaluer votre estime de soi.

Voici un exercice simple pour le faire :

[checklist style= »4″]

  • Êtes-vous trop modeste ?
  • Avez-vous peur d’entretenir des relation intimes avec les autres ?
  • Est-ce que vous évitez les nouvelles expériences ?
  • Vous trouvez-vous des excuses pour ne pas changer ?
  • Etes-vous facilement blessé par les critiques ?
  • Vous plaisez-vous ?
  • Etes-vous content lorsque les autres échouent ?
  • Etes-vous très timide ?
  • Etes-vous agressif ?
  • Avez vous tendance à rendre les autres responsables de vos erreurs ?
  • Cachez vous vos sentiments ?

[/checklist]

Si vous avez répondu OUI à plus de 5 réponses sur ce questionnaire, c’est que vous avez vraiment besoin de remonter votre estime de soi.

Si non, alors félicitations ! Vous allez apprendre comment entretenir votre estime de soi dans les années qui suivent, et comment aider les autres à gagner en estime d’eux !

10 étapes pour remonter son estime de soi en quelques semaines.

1/ Changer ses dialogues intérieurs et pensées négatives. Les pensées négatives réduisent notre estime de soi

Estime de soi et dialogues internesLorsque l’on manque d’estime de soi, on a tendance à ne plus être positif. On voit tout de manière négative. Votre dialogue intérieur c’est cette petite voix qui vous parle.

Vous l’avez certainement déjà entendu, non ?

Quand on entend parler quelqu’un à voix haute, seul, on le prend pour un fou. Mais il n’est pas plus fou que nous, il parle juste à voix haute, ce que nous tous, faisons intérieurement.

Et cette voix intérieur vous influence énormément : elle peut changer votre bien-être, sur notre confiance et sur notre estime de nous.

Savoir changer son dialogue intérieur, c’est éviter de laisser la peur prendre le dessus et se dire :  « je n’y arriverai jamais », et justement partir en gagnant « je vais le faire, si d’autres le font pourquoi pas moi ? ».

A force justement de remodeler vos dialogues intérieurs, vous allez pouvoir mettre en avant vos talents, vous allez aussi apprendre à renouer avec vous et à vous encourager. Vous êtes vous déjà encouragé ?

Moi je le fais régulièrement, surtout avant une épreuve importante.

Ainsi vous résistez beaucoup plus facilement à la peur, vous ne fuyez plus. Disons que la peur est là (c’est une réaction normale, et humaine, et si un jour vous n’avez plus peur, voyez un médecin d’urgence !), mais qu’on sait faire avec, et qu’on la maîtrise.

Cette petite voix peut soit vous construire et vous renforcer, soit vous détruire et vous envoyer plus bas que terre.

Dans la vie, vous trouverez ce sur quoi vous vous concentrez. Plus vous focalisez sur les choses négatives, plus vous en trouverez. Votre cerveau est hyper fort pour trouver ce sur quoi vous vous focalisez. En anglais ils appellent ça le FOCUS.

C’est extrêmement puissant, parce que chaque personne voit à travers ceci, et c’est pour ceci que nous avons des visions différentes du monde.

Certains vont voir un monde d’abondance et la créer, ces gens seront plus heureux, plus confiants.

D’autres auront peur, verront un monde pessimiste, négatif et de manque, et c’est ce qu’ils attireront à eux.

La différence est frappante, et pourtant le monde est le même, mais on ne l’interprète pas de la même façon.

Votre cerveau façonne ce que vous voyez en fonction de ce sur quoi vous focalisez. Vous vous concentrez sur le négatif et les échecs ? Comme par hasard vous ne verrez que ça.

Mais les choses positives qui existeront, vous ne les verrez pas. Pourtant elles seront belles et bien là.

Tiens, si vous avez internet, je vous conseille de voir cette vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=vJG698U2Mvo

L’exercice est simple : vous devez compter le nombre de passes entre les joueurs blancs.

Si on va jusqu’au bout on se rend compte qu’on loupe un élément assez important dans la vidéo, qui illustre bien qu’on ne voit que ce sur quoi on se concentre.

Ca vous arrive déjà surement lorsque vous cherchez un objet et que vous pensez qu’il est rouge. Même sous vos yeux, vous ne le voyez pas, parce qu’il est en réalité bleu. La même forme, mais couleur différente ! Votre attention n’est portée que sur le rouge !

4 phrases à ne plus se dire, pour éviter de manquer d’estime de soi :

Je vais essayer 

Quand on dit ça on n’est pas convaincu ! On commence déjà par le mauvais pied. Je me souviens quand je disais ça, mon père me disait tout le temps : « non n’essayes pas, fais-le ». Sérieusement, quelqu’un qui vous dit ça, vous le croyez, vous ?

En disant « je vais essayer », on n’est même pas convaincu soi-même. Il n’y a aucune conviction, aucun désir d’avancer et d’y arriver ! Alors bannissez cette phrase intérieure, et dites vous « je vais le faire ». Déjà vous partez avec beaucoup plus de chances de votre côté. 

Comme disait Yoda : « fais-le ou ne le fais pas. Il n’y a pas d’essai ».

J’espère que…

Non n’espérez plus, voulez-le, sachez-le ! L’espoir ne fait pas vivre, c’est un mensonge, il faut vouloir, désirer les choses. Le « j’espère que » vous met dans une sorte de position de victime, dans une position d’attente.

Vous n’êtes plus proactif, vous devenez réactif. C’est-a-dire que vous ne prévoyez pas, vous n’allez pas à l’encontre des choses, vous attendez qu’elles arrivent. Vous espérez quoi.

Vous n’agissez pas, et le simple fait de dire j’espère que, ne vous aide pas à passer à l’action. Si vous espérez, cela vous met le doute. Soyez sur, c’est une façon d’aller de l’avant !

Je suis comme ça

Vous êtes comme ça à un instant T. Mais vous n’êtes pas toujours dans le même état émotionnel ! Quand on dit « je suis stressé », c’est pendant un certain laps de temps, cela ne dure pas éternellement.

Le fait de se dire « je suis comme ça » c’est se résigner. Tout le monde change. Si je n’avais pas changé, je ne serais pas là, à l’heure actuelle.

Pour vous c’est pareil, ce n’est pas facile de changer ceci, et ça a été dur pour moi aussi. J’ai arrêté de dire « je n’y arrive pas, je suis comme ça » ou encore « je vais essayer » depuis que j’ai 19 ans. Ce n’était pas facile, mais je savais que c’était très important !

Essayez de le remplacer par « je me sens …. En ce moment » 😉

Je n’ai pas de chance

La chance vous savez c’est assez aléatoire. Et il ne faut pas compter dessus. Remettre vos échecs au fait de ne pas avoir de chance, et surtout compter sur la chance pour votre futur est bien triste.

La chance c’est du bonus. Votre plan de route ne doit pas la prendre en compte. Si vous avez un coup de chance tant mieux. De toute façon, la chance se provoque, et justement le fait de se dire « je n’ai pas de chance » ne vous aide ni à la provoquer, et ne vous met pas dans le bon état d’esprit.

Vous devez être disposé à faire ce qu’il faut pour obtenir ce que vous voulez, et la chance n’a rien à voir avec ceci !

Encouragez vous

Régulièrement, encouragez-vous lorsque vous voulez atteindre un objectif, ou encore que vous voulez juste faire quelque chose qui vous fait peur. Lorsque vous avez fait quelque chose de bien, félicitez-vous. N’attendez pas que quelqu’un le fasse, faites-le.

En bref, ne soyez pas réactif, soyez proactif. N’espérez pas qu’on vous félicite, faites-le.

Bannissez toutes les phrases négatives ou celles qui vous laissent dans un état d’esprit médiocre. Forcez-vous à vous parler de manière positive, et à vous encourager. On sous-estime souvent le pouvoir que nos encouragements ont sur nous.

Dès que j’ai un défi sportif à relever, c’est automatique, je m’encourage. Surtout lorsque je n’en peux plus, je me dis « Allez Charles, t’es le meilleur, tu as bientôt fini » et encore « allez, allez, allez, tu sera fier de toi ! ». Je suis mon propre coach.

Le problème c’est qu’on a vécu étant enfant les critiques de nos parents, de nos enseignants, et de nos camarades de classes (vous savez à quel point les enfants peuvent être méchants entre eux). Et on a plus tendance à critiquer lors d’un échec ou d’une erreur que d’encourager lors d’une réussite. C’est comme ça.

Je vous conseille de faire l’inverse ! Encouragez-vous pour réussir, félicitez-vous une fois que vous avez réussi (même si ce n’était pas grand chose pour vous), et bannissez les critiques, justement remontez-vous le moral.

Cette petite voix qu’on entend et qui nous dit qu’on n’y arrivera pas s’appelle la distorsion cognitive. Cette distorsion cognitive est malléable. Ce n’est pas facile de rééduquer sa pensée, mais c’est faisable !

Faites vous des câlins

Je vous le disais : je vais vous aider à mieux vous aimer ! Un câlin fait énormément de bien, et vous pouvez vous en faire. Vous pouvez vous taper sur l’épaule en vous disant « bien joué ». Vous pouvez aussi vous prendre dans vos bras.

Vous me prendrez pour un fou de vous dire ça, mais je vous assure que cela vous aide à renforcer votre relation avec votre vous intérieur. Et donc à mieux vous aimer.

Les phrases à se dire

Un défi intéressant !

Au lieu de voir un problème comme un problème, il convient de plutôt le considérer comme un défi intéressant qui se présente. Comme une façon de surmonter ce défi, de se dépasser, d’aller encore plus loin. C’est beaucoup plus positif de surmonter un défi plutôt que de faire face à un problème.

Je m’aime comme je suis

Vous êtes vous, et vous êtes sans doute quelqu’un d’extraordinaire ! Aimez-vous comme vous êtes !

Je peux le faire

Plutôt que « Wow, c’est super dur », foncez dans le tas en vous disant « je sais que je peux le faire » ! Si d’autres y arrivent alors pourquoi pas moi.

2/ Arrêter la critique et utiliser sa voix du bonheur c’est gagner en amour-propre

critique et estime de soiDans le même registre, comment vous parlez-vous ? Avez-vous tendance en plus de votre petite voix négative et pessimiste, à vous critiquer ? 

Avez-vous tendance à exagérer, et vous critiquer beaucoup plus fort et beaucoup plus souvent ?

Cela vient de l’enfance, où l’on a eu tendance a beaucoup se faire critiquer, et cela devient une habitude. On a tendance à se critiquer AVANT une action comme « non je suis vraiment trop stupide, je n’y arriverai pas » et aussi APRES « j’ai été vraiment nul durant cette présentation ». Vous reconnaissez le fait de ne jamais être satisfait ?

Nous vivons dans un monde de critique, dès que quelqu’un ne fonctionne pas exactement comme nous, on le critique, et tout le monde fait ceci. J’ai changé aussi ceci dans ma façon de voir le monde, et je suis content quand quelqu’un ne fait pas quelque chose comme moi.

Parce que d’une, si tout le monde était comme moi, je m’ennuierai, ça serait triste, de deux, je n’apprendrai plus rien. Il faut comprendre aussi que tout le monde n’est pas comme soi, et heureusement !

On a tendance à se flageller, et il faut surtout se récompenser ! Au lieu de vous traiter de « gros con » ou « grosse vache » (désolé pour l’expression), changez ces termes « mon petit lapin » ou encore « mon grand bonhomme » (vous saisissez l’idée). Ces termes doivent vous parler à vous, peut-être que « mon petit lapin » est ridicule pour vous, choisissez quelque chose qui vous réconforte !

Demandez-vous à chaque fois que vous vous critiquez :

  • est-ce que ça m’aide vraiment ?

Comment le remplacer ?

La CNV c’est la Communication Non Violente. On y apprend à parler aux autres de façon non violente, pour dire ce que l’on a sur le cœur, pour s’affirmer et partager ses émotions, sans le faire de façon trop critique, trop violente.

Ainsi il est beaucoup plus facile de parler et de communiquer avec les autres. Ils comprennent mieux notre fonctionnement, nos besoins, et la relation est beaucoup plus facile. Parfois on a tendance à parler méchamment aux autres sans même s’en rendre compte, et ils se vexent.

C’est exactement pareil avec vous-même. C’est même pire, parce qu’on ose se dire carrément les choses, et la critique intérieure revient souvent. L’idée c’est de faire une critique constructive en se demandant comment s’améliorer plutôt que de se dire qu’on est mauvais.

Comment faire mieux la prochaine fois ? Ainsi votre cerveau va trouver la réponse.

Il faut également arrêter de se poser les mauvaises questions, car votre cerveau trouve forcément une réponse. Si vous vous demandez « Pourquoi ça n’arrive qu’à moi », alors votre cerveau vous répondra « parce que t’es nul, parce que tu n’as pas de chance, parce que ce n’est pas fait pour toi ». En revanche si vous vous demandez « comment y arriver ? Comment faire mieux ? », il trouvera aussi une réponse, mais celle-ci ne sera pas une critique intérieure.

Posez-vous les bonnes questions et changez de vie.

S’attribuer ses réussites à soi pas aux autres. Respectez-vous !

En plus de la critique intérieure, on a aussi tendance, lorsque l’on manque d’estime de soi, de ne s’attribuer aucune réussite.

Si vous faites partie d’un projet qui a connu un franc succès alors soyez content. Si vous êtes contacté pour tel job c’est bien à vous que revient la réussite et non pas à l’entreprise qui vous a contacté.

Dès que vous commencez à agir, à être proactif, vous allez avoir des réussites. Cela ne vient pas des autres, c’est bel et bien vous qui en êtes responsable. Comme quand on me dit que « j’ai de la chance », cela m’énerve, parce que je sais que ce qui m’arrive est le résultat de mes actions accumulées. La chance se provoque, il faut juste mettre en place des actions.

Ainsi lorsque l’on vous félicite pour une réussite, acceptez ces félicitations. Ne dites pas que cela vient de Michel ou de Paul. Même s’ils ont pris part au projet, vous êtes aussi dedans. C’est pareil lorsque l’on remet ça sur le dos de la chance. Chaque réussite doit être savourée, et doit se reconnaître, c’est ainsi que vous gagnerez en estime de vous.

C’est comme d’accepter les compliments, il faut aussi accepter ses réussites. Sans non plus tomber dans le piège de s’attribuer toutes les réussites, car cela va vous créer un masque, une fausse estime de vous, qui sera prête à s’effondrer. Et cela risque de ne pas plaire aux autres, on n’aime peu les personnes imbues d’elles mêmes.

L’idée c’est vraiment de trouver le bon équilibre, et de laisser les autres nous attribuer nos réussites sans rien dire. Ce n’est pas de la modestie que de refuser de s’attribuer une réussite, c’est de la folie !

3/ Connaître ses buts et ses valeurs pour être en accord avec soi

Tracer son idéal de vie

valeurs et estime de soiQui veut atteindre la vie de ses rêves doit savoir ce qu’il veut. Tracer son idéal de vie c’est savoir ce que l’on attend de la vie, ce que l’on veut faire, ce que l’on veut posséder, et ce que l’on veut être.

De cette façon, on va connaître ses buts. Et de ces buts vont découler nos objectifs. Si on sait de façon claire ce que l’on attend de la vie, alors on peut aller le chercher. Sinon on est en désaccord avec nos buts et on perd notre estime de nous sans même le savoir !

Connaître ses valeurs c’est éviter de passer sa vie à se chercher ou à se mentir.

C’est éviter d’être sans cesse tiraillé entre actions et valeurs, et faire les bonnes choses au bon moment, et surtout les choses en accord avec soi-même.

Une valeur c’est quoi, et en quoi ça m’aide à améliorer mon estime de soi ?

Une valeur est intemporelle. Ce n’est pas comme une idée qui évolue, et change.  Pour trouver vos valeurs, pensez à ce dont vous êtes fier.

Faites la liste des choses dont vous êtes fier, par exemple :

  1. Ma vie de famille
  2. Ma vie professionnelle
  3. Ma ceinture noire de Judo
  4. Mon aisance financière

De ces éléments dont vous êtes fier, vous pouvez découvrir les valeurs qui se cachent derrière, en posant la question « Pourquoi » (cette fois-ci, vous avez le droit). En général il suffit de se poser 5 fois la question pour retrouver la valeur qui se cache derrière ceci.

« Je suis fier de ma ceinture noire de Judo »

Pourquoi ?

« Parce que j’ai eu du mal à l’avoir mais que je me suis battu »

Pourquoi ?

« Parce que je voulais accomplir ceci depuis que je suis petit »

Pourquoi ?

« Parce que je voulais me défendre »

sécurité

Un autre exercice intéressant est de vous imaginer à un enterrement. Il n’est pas très joyeux, mais intéressant. Faites le vide autour de vous, et imaginez que vous allez à un enterrement.

Tout le monde est triste et silencieux, le cercueil est encore ouvert, et vous vous rendez compte que c’est votre enterrement. Toutes ces personnes sont venues à votre enterrement. Et quelques unes d’entre elles vont faire un petit discours.

  • Un ami
  • Un collègue
  • Un membre de votre famille
  • Quelqu’un d’un milieu associatif : sport / association

Ecrivez ce que ces personnes disent sur un papier. C’est vraiment très important de l’écrire pour aller dans les détails.  Que voudriez-vous que ces personnes disent de vous ? Quel genre d’ami(e) étiez-vous ? Quel genre de collègue ? Quel genre de conjoint / parent ?

Connaitre et respecter ses valeurs, c’est faire un pas vers le fait d’être entier. C’est reconnaitre qui on est mais surtout agir en fonction de ce que l’on croit.

Il est malheureusement facile d’oublier ses valeurs si l’on aperçoit un bénéfice immédiat au détour de la vie. Sachez reconnaître et respectez vos valeurs.

Pour Mildred Newman et Bernard Berkowitz, la meilleure façon de chausser notre estime de soi, c’est de ne faire que ce qui est en accord avec soi-même. On se respecte davantage quand
nos actes et nos paroles sont conformes à nos valeurs.

Mais c’est souvent plus facile à dire qu’à faire. Ce n’est pas «évident», en effet, de s’expliquer avec une amie qui nous a blessée, de dénoncer une pratique dangereuse dans notre entreprise alors qu’on tient à notre emploi.

Dans de tels cas, la psychologue Marilyn J. Mason nous propose ce petit jeu: répéter la scène de la discussion, comme on voudrait qu’elle se passe, en parlant à voix haute, seule ou avec une amie, qui joue alors le rôle de la personne à laquelle on veut s’adresser.

Le but: nous permettre, à travers cette répétition, d’examiner s’il est avantageux pour nous de passer ou non a l’action, de réfléchir aux conséquences et, si l’on pratique avec quelqu’un, d’avoir des commentaires de sa part.

On est ensuite plus en mesure de prendre une décision sur le geste à poser. Quoi qu’il arrive, que l’on poursuive dans cette voie ou bien qu’on y renonce ou encore que le problème se résolve de lui-même, on sait désormais qu’on est libre d’agir selon notre jugement.

Un dernier coup de pouce

J’ai encore un autre exercice à vous donner pour déterminer quelles sont vos valeurs. Il est assez simple, mais pour creuser dans les détails, il faut aller chercher en profondeur, et c’est assez long.

Vous devez demander à quelqu’un de vous accompagner pour cet exercice, car la 2ème personne (l’accompagnant), vous aidera à creuser loin.

Tout d’abord, vous devez marcher assez énergiquement, en forme de 8. Faites des 8 assez grands. Pourquoi cela ? Parce que cela vous permet de réfléchir plus en profondeur justement, ce n’est pas anodin ! Décrivez de grands 8 donc, en étant en haute énergie, c’est un moyen très efficace d’aller jusqu’au bout de ce qu’on pense.

Si vous faites ça assis, les épaules baissées, c’est sûr et certains que vous ne direz pas les mêmes choses.

Deuxièmement, vous ne devez pas vous limiter par peur de ce que vous dites. Choisissez comme accompagnant quelqu’un qui saura vous comprendre, vous supporter, vous encourager à aller plus loin dans votre démarche. Et surtout quelqu’un qui ne vous empêchera pas de parler, à qui vous n’avez pas peur de vous confier.

L’accompagnant vous demandera donc ce qui est important pour vous, et vous n’aurez plus qu’à parler. Demandez-lui de noter les mots-clés de ce qui est important, et de les noter plusieurs fois s’ils reviennent plusieurs fois.

Quand vous lui dites quelque chose, il devra essayer de « remonter » plus haut dans votre émotion, en vous demandant « quand tu dis que XYZ, c’est quoi qui est important pour toi ? ». Etc…

Vous devez faire cet exercice pendant au moins 30 minutes, et vous devez arriver à noter environ 50 valeurs différentes. Vous pourrez ensuite en faire la synthèse des valeurs les plus importantes pour vous.

Par exemple si « Amour » « communication» « relation » reviennent, cela peut-être regroupé comme une seule valeur commune qui serait le relationnel.

4/ Soignez votre physique, aimez-vous bon sang !

C’est maintenant prouvé : l’estime de soi et la confiance en soi marchent par domaine et sous domaine. C’est-à-dire qu’on peut avoir une bonne estime de soi dans un sous-domaine et pas dans un autre.

NOTE : Téléchargez notre fiche pratique sur les 5 clés de la confiance en soi, gratuitement.

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Par exemple, vous n’avez pas un bon physique, votre estime de soi est faible, par contre niveau professionnel votre estime de soi est excellente.

Tous ces sous-domaines sont importants, et sont regroupés sous un niveau général de l’estime de soi. Si vous avez un domaine ou vous avez une forte estime de soi cela jouera sur votre niveau d’estime de soi générale.

C’est tout à fait compréhensible : si vous estimez grandement quelqu’un dans un domaine, vous aurez une bonne estime de lui. Et s’il vous déçoit dans un autre domaine, vous aurez toujours de l’estime pour lui, mais bien moins. Les 2 domaines ne sont pas liés, mais influent les uns sur les autres.

Voici quelques façons de travailler sur le domaine Physique.

Faites du sport !

sport pour l'estime de soiLe sport est très important pour une bonne santé, c’est bien connu. Mais le sport ce n’est pas que ça, c’est aussi un moyen de mieux dormir et d’être en meilleur forme, en plus haute énergie.

Durant le sport, vous allez aussi sécréter des endorphines, les hormones du bien-être (elles permettent entre autre d’améliorer l’immunité et réduisent la sensation de douleur). Vous vous sentirez beaucoup mieux, mais surtout, vous aurez la satisfaction de l’avoir fait, et de vous faire du bien, d’avancer dans le niveau sportif.

Inutile de faire du sport tous les jours. Si vous n’en faites pas à l’heure actuelle, commencez simplement par 1 heure de sport hebdomadaire. C’est déjà excellent.

Mais attention, prenez des notes de votre évolution. C’est le fait d’évoluer qui vous aidera beaucoup à changer votre estime de vous. Il y a des sports qui se pratique en club ou d’autre à faire par soi-même (seul ou accompagné bien entendu).

Le fait de vous remettre au sport, va déjà changer la relation que vous avez avec vous-même. Pour la simple et bonne raison que vous allez avoir une vision différente de votre physique.

Même si vous ne perdez pas de poids : le simple fait de vous mettre au sport vous donnera une image plus saine de vous-même, et si vous commencez à faire attention à votre santé alors vous rapport à vous même changera.

Et comme je l’ai dit, vous allez vous sentir fier de ce que vous aurez accompli. Inutile de vouloir en faire trop, sinon vous allez vous décourager, et vous ne l’intégrerez pas comme une habitude.

Pour rappel, il faut 21 jours pour le cerveau pour y intégrer comme une habitude. Faire du sport est une excellente habitude à prendre, mais il faut se laisser le temps. Allez y donc tranquillement, faites 1 heure de sport par semaine pour commencer, parce que cela sera beaucoup plus facile pour vous, et pour votre cerveau de l’intégrer sur le long terme.

Attention si 1 heure vous paraît beaucoup, faites 30 min, ou 15 minutes. Bref, prenez du temps pour vous, pour faire du sport, pour évacuer le stress, pour gagner en énergie. Vous n’aurez plus la même image de vous-même.

Les effets curatifs du sport ne se limitent pas au corps. 90 % des études récentes ont prouvé ses effets antidépresseurs et anxiolytiques.

Le sport développe le système parasympathique et donc bloque le système sympathique d’où émanent les hormones du stress. Après seize semaines de pratique sportive, les effets antidépresseurs s’avèrent les plus puissants.

Des chercheurs américains en ont conclu que l’exercice physique est peut-être une thérapie aussi efficace que la pharmacothérapie de base pour les patients dépressifs de plus de 50 ans.

Sur le plan psychologique, il augmente le sentiment de maîtrise et, par conséquent, l’estime de soi, déficients chez les dépressifs.

Soignez votre santé : faites attention à votre alimentation pour votre estime de soi

La santé du corps amène celle de l’âme
«La dépression est souvent le signe d’une piètre estime de soi, affirme la psychologue Marilyn J. Mason, auteure de Making Our Lives Our Own: a Woman’s Guide to the Six Challenges of Personal Change.

Quand on se rend compte que notre corps nous apporte du bien-être, on se sent davantage possession de ses moyens, selon Mme Mason.

Ce sentiment de puissance physique rehausse l’estime de soi, parce que l’activité nous apprend à «agir» et, par ricochet, à prendre notre vie en main, plutôt que d’être à la remorque des événements.

Pour être en bonne forme, il faut faire attention à ce que l’on mange. Si vous êtes jeune ce n’est pas encore trop votre problème, mais si vous l’êtes moins (et surtout que vous avez des baisses d’énergies ou des problèmes de santé chroniques), vous devriez vous interroger.

Il est évident que ce qu’on met dans notre corps, 3 fois par jour, 365 jours par an a une influence sur notre énergie et notre santé.

Je ne sais pas si vous avez vu le documentaire Super Size Me, ou le reporter mange dans une célèbre enseigne de fast-food pendant 1 mois : on assiste à sa descente aux enfers…

Toute sa santé est en péril, pourtant on ne le sait pas assez. On fait la chasse à la cigarette, on fait la chasse à l’alcool, mais pour la nourriture tout est encore à faire.

Pour monter votre niveau d’énergie, et avoir un physique plus attirant, et surtout remonter votre estime de soi dans ce domaine là, alors je vous suggère de fortement de faire attention à ce que vous mangez.

Je ne suis pas nutritionniste, encore moins médecin, mais je suis passionné de nutrition, d’alimentation, et j’ai quelques conseils de base à vous donner à ce niveau là :

[checklist style= »3″]
  • Buvez beaucoup d’eau : l’eau est la composante principale de notre corps. Pourtant nous ne buvons pas assez.Lorsque vous avez soif, c’est déjà trop tard, vous êtes déshydraté. Je vous conseille de commencer votre journée avec un grand verre d’eau : c’est assez difficile au début, mais personnellement je ne m’en passe plus.
    • Faites des pauses dans la journée pour boire un verre d’eau : vous devriez le faire toutes les heures au minimum
    • Buvez moins de café ou de thé : ils sont diurétiques, c’est à dire qu’ils « chassent » l’eau de votre corps : au moins essayez de compenser chaque tasse de café par un verre d’eau
  • Mangez des aliments vivants : de nos jours on préfère souvent la facilité. Ainsi on privilégie les aliments « tout prêts » ou transformés.
    • Evitez ceci, et privilégiez des aliments vivants qui bien souvent sont gorgés d’eau : je parle des fruits, et des légumes.
    • Ils ont la propriété de baisser l’acidité de votre corps, qui est bien souvent trop élevée
    • Ils sont remplis de nutriments essentiels à votre énergie et votre santé : comme les vitamines, les sels minéraux, etc… Les aliments comme les pâtes n’en ont pas
  • Evitez les excès de sucre : le sucre est de partout. C’est une drogue plus puissante que la cocaine. L’effet addictif est très fort.Et le sucre n’est pas bon pour la santé : c’est dans les milieux sucrés que les cellules cancéreuses se développent.L’excès de sucre cause les diabètes, mais acidifie votre corps (ostéoporose, rumatismes…etc) également.
    • Le sucre se trouve en excès dans tous les plats préparés, dans les sauces, dans les gâteaux et patisseries, mais aussi dans les céréales (pâtes, pain, riz…).
    • Privilégiez les céréales complètes, et les légumes.
    • Autre chose importante : une grosse dose de sucre fait monter le taux de sucre sanguin (glycémie). Le corps sait y réagir, et va donc stocker ce sucre sous forme de graisses, pour faire retomber la glycémie.Le problème est que le pic était tellement élevé que le corps a réagi violemment et souvent trop fort : vous faites donc une hypoglycémie après quelques heures et votre niveau d’énergie chute.
  • Attention aux viandes :
    • Autant avant elles étaient bonnes mais maintenant ce n’est plus le cas. Nos viandes sont bourrées d’antibiotiques, et mangent mal. Avant elles étaient élevées sans stress, en mangeant de l’herbe.Mais de nos jours, avec l’industrialisation, cela devient compliqué… Si vous devez mangez de la viande, prenez-en de la très bonne (type biologique), qui vous coutera plus cher, mais mangez-en moins. Les protéines se trouvent aussi dans les végétaux.
    • Plein de mauvaises graisses : la viande est maintenant remplie de mauvaises graisses. Je ne suis pas là pour vous faire un cours sur les graisses, mais elle a beaucoup trop de graisses saturées, qui ne sont pas bonnes pour l’organisme.Autant les bonnes graisses sont ESSENTIELLES, autant celles-ci sont à proscrire.
    • Acidifiant : les protéines de la viande sont acidifiantes. C’est-dire qu’elles causent beaucoup de maladies à cause de l’acidité qu’elles créent.Répétons-le : plus le pH est haut, plus le sang est alcalin et riche en oxygène. Le Cancer et toutes les maladies détestent l’alcalinité et l’oxygène
  • Le lait et ce qu’il faut en savoir :
    • Le lait a aussi un effet acidifiant. Le lait de vache provoque un pic de glycémie (le taux de sucre dans le sang), comme du sucre, et cause de l’acidité dans le corps.
    • Les hormones et graisses contenues dans les produits laitiers ne sont pas bonnes à la santé.
    • Pour une meilleure santé privilégiez le lait de brebis / chèvre. Et évitez de manger trop de produits laitiers. Les 3 produits laitiers par jour sont bien évidemment beaucoup trop !
[/checklist]

En résumé

Ce qu’il faut retenir plus que tout, c’est que pour avoir un bon équilibre, une bonne image de son corps, pour être énergique et éviter les maladies, alors il faut absolument manger beaucoup de légumes verts. Et diminuer le reste : viande, produits laitiers, sucres.

Faites-vous des poêlées de légumes verts, rouges, ou jaunes, agrémentées d’aromates ou d’herbes ou encore d’épices (excellentes à la santé), ou bien des salades composées, ou encore des jus de légumes et soupes. Ce sera un excellent moyen de commencer.

Enfin ne mangez pas trop de viandes et poissons, essayez de ne pas dépasser la dose de 3 fois par semaines, idem pour les produits laitiers. Et privilégiez les sources de céréales complètes.

Dans chaque repas, vous devez avoir 70% qui est composé de légumes ou de fruits !

Téléchargez notre fiche pratique sur les secrets de la santé, et de la longévité.

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5/ Se donner le droit à l’erreur. Avoir de la bonté pour soi.

[sociallocker id= »9566″]Il est impossible de repousser ses limites si nous ne nous donnons pas le droit à l’erreur. Il est impossible de conquérir un terrain sans expérimenter un terrain inconnu.  Vous aurez des résultats positifs ou négatifs, mais vous aurez des résultats !

Au moins vous aurez essayer. Faire une erreur n’est pas grave.  Si vous ne vous donnez pas le droit à l’erreur c’est que vous êtes trop perfectionniste, et vous préférez ne rien faire plutôt que de vous planter.

Il est normal de faire des erreurs, le but c’est d’en tirer une leçon. Pour être honnête, tout le monde fait des erreurs. Mêmes les grands leaders de ce monde comme Steve Jobs, Michael Jordan, ou Obama.

« Je n’ai pas échoué 10 000 fois, j’ai trouvé 10 000 solutions qui ne fonctionnent pas » Thomas Edison.

L’erreur, il suffit juste de la relativiser. Si vous ne vous accordez pas le droit à l’erreur, alors vous ne ferez jamais rien dans votre vie. Et vous ne progresserez pas. Parce qu’une erreur nous permet de progresser avant tout.

Si vous n’allez pas dans de nouvelles zones, vous n’apprendrez pas à sortir de votre zone de confort, élément au combien important dans votre prise de confiance.

La dépense d’énergie pour éviter l’erreur, pour la camoufler ou pour éviter de l’assumer est si importante qu’elle nous consume. Pendant l’éducation, nous pouvons être stimulé par l’envie de découvrir ou par l’envie de trouver la bonne réponse.

Les adultes ont souvent la mauvaise habitude de tuer ce désir de découverte en voulant toujours des « bonnes réponses ». Ce qui fait que devenus adultes, nous avons un « besoin » de réussite, et nous n’osons plus nous lancer sans avoir l’assurance de réussir : nous ne faisons plus rien et restons dans l’immobilisme.

Ce qui a pour cause effrayante de casser notre estime de soi personnelle, et nous emmène dans encore plus d’immobilisme.

L’estime de soi augmente la persévérance

L’estime de soi se bâti également dans la persévérance.  La persévérance c’est quoi ? C’est ce désir de continuer jusqu’à obtenir le résultat recherché. C’est continuer malgré les échecs, les erreurs, les gens qui nous tirent vers le bas. La persévérance c’est l’envie d’arriver à un point B.

La persévérance manque à beaucoup d’adultes. On préfère ne pas trop subir d’échecs.  On préfère arrêter après un échec, ou deux. Mais posez-vous la question : lors de votre dernier « échecs », combien de tentatives aviez-vous fait ? 5 ? 10 ? Maximum 15, j’en suis sûr.

La persévérance, c’est faire 100, voire 1000 tentatives pour arriver au résultat. Vous n’étiez, si cela se trouve qu’à 2 tentatives du succès. D’un brillant succès.

Avez-vous tiré des leçons de ces tentatives ? Le but c’est qu’elles vous apprennent quelque chose.

Distinguez bien l’entêtement à la persévérance. La persévérance est mère d’espoir. L’entêtement lui, consiste à recommencer la même chose dans l’attente d’un résultat différent.

NON ! Si vous faites les mêmes choses, adoptez la même attitude, et les mêmes comportements, alors il n’y aura aucun changement.

Cessez de croire que la persévérance est de l’entêtement. L’entêtement ne vous mènera pas souvent à la réussite et au succès. Einstein disait « La folie c’est de recommencer la même chose et de s’attendre à un résultat différent. »

Persévérer, c’est évaluer sa stratégie, et la refaire si elle ne fonctionne pas. Elle englobe un fort désir de réussite.  Les obstacles ressemblent plutôt à des défis que vous devez relever en doublant votre ténacité, et votre ingéniosité.

Dès que cette attitude vous aura conduit à la réussite, il vous sera facile de faire le lien entre effort et réussite.  Et cela va bâtir votre estime de vous. Dès que vous aurez réalisé des choses, mêmes des toutes petites, vous allez commencer à bâtir votre estime de soi personnelle.

La capacité de risquer est incompatible avec un manque d’estime de soi

Dans la même veine, il y a donc la capacité à prendre des risques. Quand on prend un risque, on ne sait pas si cela va marcher ou non. Une chose est sûre : c’est en relevant des défis que l’on construit une forte estime de soi.

Et si vous n’essayez pas, vous ne réussirez jamais. Ceux qui n’ont jamais rien échoué, n’ont jamais rien tenté.

Inutile de prendre de gros risques, vous pouvez commencer par demander quelque chose. Vous risquez quoi ? Un rejet ! C’est rien, vous risquez qu’on vous dise non. Mais si vous ne demandez pas, vous l’avez déjà le « non ».

Le manque d’estime de soi, nous fait préférer la sécurité et le confort. Cela devient si important à nos yeux que nous ne pouvons nous résoudre à les perdre. Mais par ce mécanisme, nous limitons notre possible construction d’estime de soi.

Bien entendu, la capacité à risquer se développe. C’est comme toute compétence. Comme pour tout, plus le travail commence tôt, plus c’est facile.

De nombreux parents n’encouragent pas. Ils communiquent leurs peurs à leurs enfants, et les bombardent de message de « sécurité ». 

Ils surprotègent les enfants parce qu’ils ont peur, et cela leur permet de se rassurer. Pourtant, ils doivent faire en sorte de fournir les bonnes conditions pour qu’un enfant prenne un risque. 

Pour vous qui me lisez, c’est très simple : il y a, j’en suis sûr, des centaines de façons de prendre des risques. Je vous invite à faire l’exercice suivant :

Notez les 50 premiers défis qui vous semblent risqués.

Classez-les par ordre de difficulté : du plus facile au moins facile.

Chaque jour, réalisez le défi en commençant par le plus simple !

Augmentez la difficulté petit à petit 😉

Perfectionnisme

Le perfectionnisme découle d’un peu tout ça. On se retrouve dans l’immobilisme parce que l’on veut que nos projets soient parfaits. Pourtant on ne peut pas être parfait, personne ne l’est.

Donc par peur de ne pas être parfait, on ne fait rien. Et on détruit son estime de soi. Vouloir faire bien c’est une chose, et c’est une bonne qualité.

Mais attention à ne pas aller trop loin dans cette volonté. Il est très stimulant de vouloir faire bien, et faire mieux à chaque fois. C’est une démarche saine qui vise l’amélioration continue. C’est un gage d’avancement, et de maturité.

En revanche, c’est à double tranchant : quand on veut faire trop bien, on finit par ne plus rien faire. Nous ne prenons plus de décisions par peur d’être imparfait. Alors qu’être imparfait mais passer à l’action est 1000 fois plus efficace pour bâtir une bonne estime de soi.

Cessez maintenant de trop vous en demander. Accordez-vous le droit à l’erreur. Tant pis si ce n’est pas parfait. LANCEZ-VOUS !

Reprenez un projet qui vous tient à cœur que vous avez abandonné en cours de route, ou même avant de l’avoir commencé parce qu’il ne pouvait pas être parfait selon vous. Et voyez ce que vous pouvez faire pour le continuer ou le lancer, sans être parfait.

Ne visez pas la perfection, mais visez plutôt l’accomplissement de la tâche. Vous aurez le temps de vous améliorer par la suite, croyez-moi.

On a souvent tendance à vouloir que tout soit parfait et nickel avant de lancer quelque chose. C’est une erreur ! Je suis aussi dans ce cas, et je travaille là dessus, dès que je me confronte à ce genre de blocage.

Dès que je vois que je cherche à ce que tout soit parfait avant de faire quelque chose … je fais cette chose. C’est comme un électro choc. Bien souvent ce n’est pas parfait, loin de là. Pourtant je suis encore en vie.

Je mène des projets excitants, et ils se portent tous bien. J’ai parfois perdu du temps, mais rien de plus ! Et j’ai bâti une forte estime de soi avec ce principe simple.

Comme dirait Nike : Just do it !

Zone de confort

La zone de confort c’est cette zone où vous vous sentez à l’aise. Vous avez forcément des domaines dans lesquels vous êtes bien à votre aise, bien confortable.

Et votre système limbique (votre cerveau, dans sa partie émotionnelle), aime rester dans cette zone. On aime ce qu’on connaît. C’est pour cette raison que l’on noue plus facilement connaissance avec des gens qui nous ressemblent : physiquement, qui font le même sport, le même travail. Parce que l’on se ressemble.

Votre système limbique aime son petit confort, et vous vous plaisez vraiment dans ce confort. Et si votre vie est confortable, alors pourquoi aller chercher ailleurs ? C’est exactement ce qui se passe dans votre cerveau à l’heure actuelle.

Et bien parce que tenter de nouvelles expériences augmentera votre zone de confort. Et vous serez à l’aise dans plus de domaines, et plus facilement. Avec plus de personnes. Si vous vous sentez à l’aise, c’est que vous êtes en sécurité.

Votre moi intérieur éprouve de la sécurité, et votre estime de soi s’en trouve boostée. Si vous avez la capacité de faire de nouvelles choses, de sortir de votre zone de confort régulièrement, alors vous allez commencer à construire une forte estime de vous.

Pour ça, rien de plus simple : lancez-vous des petits défis, régulièrement. Chaque semaine un petit défi, qui vous prendra 10 minutes par exemple, faites de nouvelles choses chaque semaine, voire même chaque jour pour sortir de votre zone de confort et montrer à votre inconscient que ce n’est pas si difficile, et que vous êtes capable de faire des choses ![/sociallocker]

6/ Ouvrez votre cœur pour mieux vous aimer.

On a tendance à tout garder pour soi et ne pas s’exprimer pour se protéger. On crée une coquille un peu dure qui contient toutes ces émotions.

On crée une sorte de carapace de protection qui est sensée nous protéger du monde, enfin ce que l’on croit. On pense qu’il ne faut pas montrer nos faiblesses.

estime de soi en ouvrant son coeurN’ayez pas peur d’exprimer  vos sentiments et de vous engager. Si vous avez peur c’est justement parce que vous manquez d’estime, et que vous avez peur de vous faire abandonner. Mais on doit savoir vous apprécier comme vous êtes.

Arrêtez de vous protéger en amitié comme en amour. Et sachez exprimer vos sentiments, même si le risque c’est de ne plus plaire à la personne. On ne peut pas plaire à tout le monde.

Jouer un rôle, un personnage qui n’est pas vous, vous fait perdre votre capital estime de soi.

Si vous arrêtez de vous protéger, vous y gagnerez une relation plus riche, et vous montrerez aux autre que vous avez une personnalité et que vous avez confiance en vous. Et rien que le fait de montrer ceci vous fera prendre confiance.

Si vous manquez d’estime de soi, et que vous cherchez à vous plaindre sans cesse, vous allez attirer de la pitié. Mais ce n’est pas ce que vous cherchez véritablement. Ce que vous cherchez vraiment c’est de l’amour. C’est l’attention des autres.

Et pour avoir plus d’amour des autres il faut en donner. Il faut s’ouvrir. Et il faut accepter de recevoir de l’amour, et d’avoir à en donner.

Cessez de vivre replié sur vous-même. Vous avez besoin des autres, tout comme ils ont besoin de vous.

Au lieu de dire à répétition « c’est sympa, mais ça ne m’aide pas », cherchez à comprendre ce qu’ils veulent dire. Demandez d’expliquer le compliment et d’argumenter.

Vous pouvez même noter tous ces points positifs dans un cahier pour les relire de temps en temps. On a tendance à oublier ce genre de choses pourtant si importantes.

Ne cherchez pas à trop vous protéger, et n’hésitez pas à ouvrir votre cœur. Ce n’est pas une faille, c’est une attitude banale. Vous ne serez pas faible de faire cela, et cela aura pour effet de booster votre estime de soi.

7/ Arrêtez de vous dévaloriser, soyez bienveillant avec vous-même

Quand on manque d’estime de soi, on a pris l’habitude de se dévaloriser. Cela vient de l’enfance pour la plupart des cas.

Rassurez-vous, je ne cherche pas à reporter la faute sur les autres, mais juste à vous faire prendre conscience de certaines choses, qui justement pourraient fortement vous aider dans votre voyage vers l’estime de soi.

Durant l’enfance, on a souvent reçu des remarques acerbes très dévalorisantes. 

Soit de la part des parents qui voulaient simplement nous remettre à notre place, ou bien nous booster pour mieux réussir, soit de la part des professeurs dans le même but, ou encore de la part d’autres enfants.

Vous savez à quel point les enfants peuvent être cruels les uns envers les autres.

Cela a malheureusement pour conséquence de creuser encore plus le manque d’estime de soi, puisque c’est durant l’enfance que l’on se construit.

On en vient à adopter l’habitude de se dévaloriser. Cela devient par la suite une protection. Par peur de l’échec, on se dévalorise, on se rabaisse pour ne rien essayer, et donc ne pas échouer.

Mais une chose est sûre : si vous ne tentez pas, vous êtes sûrs d’échouer. C’est prouvé scientifiquement ;).

On passe ensuite tout le reste de sa vie à se rabaisser, en croyant être humble. L’humilité ce n’est pas se rabaisser, ni refuser les compliments. Tenez, d’ailleurs petite astuce : quand un compliment arrive, acceptez-le !

acceptr les compliments pour augmenter l'estime de soiNe dites pas « oh non … ça vient de la robe » etc… Dites un simple « merci », et acceptez le compliment comme il arrive, cela fait énormément de bien, et rien que de changer votre attitude a des conséquences positives sur votre estime de soi.

Réjouissez vous lorsque vous rencontrez des gens plus intéressants ! En général, lorsque l’on manque d’estime de soi, on à la fâcheuse manie de s’enfoncer lorsque l’on voit quelqu’un d’admirable ! Si vous avez à passer une soirée avec des gens très intéressants, c’est excellent, soyez content de passer une soirée en si aimable compagnie et tirez le maximum de ce genre d’événement.

Ne pensez pas à vous. Ne vous dites pas « que je suis bête a côté de ces personnes ». D’ailleurs il y a fort à parier que ces personnes vous apprécient fortement pour ce que vous êtes et ne vous jugent nullement. Alors vous devez retirer ce filtre qui consiste à croire que chacune des personnes plus brillantes vous juge !

Ne soyez pas narcissique !

Vous êtes dignes d’être aimé pour ce que vous êtes : un être humain qui fait de son mieux, soyez en conscient !

Vous êtes quelqu’un de formidable ! Vous devez apprendre à reconnaître votre vraie valeur. Qui est bien réelle. Vous avez certainement déjà aidé plusieurs personnes. Vous avez déjà fourni un travail de qualité. Vous avez déjà fait des centaines de choses bien. Mais vous avez la fâcheuse habitude de les oublier. Et de laisser remonter vos échecs à la surface. Tiens vos échecs sont là parce que vous avez tenté quelque chose ! En soi c’est déjà une belle victoire ;).

La liste de toutes les imperfections que l’on peut se trouver est longue. Et le plus souvent, elles sont imaginaires. Elles sont dues à l’image que l’on a de soi. Tout ça n’est dû qu’à des interprétations qui sont là par rapport à nos expériences passées.

Mais cette vision que l’on a de soi vient du manque d’estime de soi, et ne reflète pas la réalité.

On se sent coupable, en étant enfant, de ne pas être à la hauteur de ce que voudraient nos parents. On acquiert donc une image de nous jamais satisfaisante.  Et tout ça vient du fait qu’on a mal interprété les paroles de nos aînés (parents, professeurs).

Ne doutez plus de votre réussite. Dès lors que vous vous lancez dans un de vos défis, soyez sûr de votre réussite.

Coupez votre petite voix qui vous dévalorise et lancez-vous. Demandez-vous : qu’ai-je à perdre ?  Qu’est-ce qui peut m’arriver de pire ? Cela permet de bien relativiser. En général, nous n’avons rien à perdre et tout à gagner.

Ne vous comparez pas aux autres. Vous êtes tel que vous êtes. Vous !

Vous avez de nombreuses qualités, de nombreux points forts, beaucoup de choses que les autres peuvent vous envier. Alors arrêtez de vous comparer bêtement aux autres, dans un domaine où ils ont un talent inné ou un domaine qu’ils travaillent tous les jours.

Démarquez-vous des personnes que vous admirez. Vous vous rendrez service en affirmant votre personnalité.

Enfin acceptez l’échec. Ce n’est pas que vous êtes médiocre. C’est que vous n’avez pas fait la bonne chose, mais vous ne pouviez pas le savoir, vous avez essayé, et maintenant vous savez que vous devez faire autrement. Vous savez ce qui ne fonctionne pas. Tirez des leçons de tous vos échecs.

Petit exercice : notez sur une feuille de papier 10 échecs les plus cuisants que vous ayez subi. Prenez le temps de bien réfléchir à ces 10 choses les plus humiliantes selon vous.

En face de chacun de ces échecs, notez alors ce que cela vous a apporté : qu’est-ce que cela vous a appris ? En quoi cela vous a fait grandir ? Qu’est-ce que cela a amené dans votre vie par la suite ?

La prochaine fois que vous vous sentirez partir dans des dévalorisations à votre égard,  transformez cette petite voix en encouragement. L’exercice ne sera pas évident au début, mais persistez. Faites le pendant 21 jours consécutifs. Dès que vous échouez, recommencez à zéro. Au bout d’un moment cela va devenir automatique !

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