Agrandir sa zone de confort plutôt qu’en sortir

 

 

La zone de confort correspond à l’ensemble des situations qui nous sont confortables, comme son nom l’indique. Rester dans notre petite routine professionnelle, vivre dans notre région natale pour le restant de nos jours, voyager de manière très sécuritaire, suivre un chemin qui a été tous tracé pour nous, se taire dans un débat ou dans une salle de classe par exemple.

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Chacun de nous en a une.

Vous voulez savoir à quel moment vous en sortez ? Il suffit d’identifier les moments où vous ressentez un stress, une grande peur, un malaise, ou que vous ne vous sentez pas maître/sse de la situation.

« Sortir de sa zone de confort » est un concept très répandu et qui plaît beaucoup dans le milieu du développement personnel. Et je le comprends tout à fait.

Sortir de cette zone exige force, courage, détermination et confiance. Ce sont des qualités très valorisées socialement, qui aurait honte d’être ainsi ?

Cela exige également un certain lâcher prise, donc d’avoir une parfaite confiance en soi-même et en la vie. Ce qui n’est pas donné à tout le monde.

De plus, tous les modèles de réussite que nous connaissons nous semblent être sortis de leur zone de confort.

Steve Jobs et Stephen Wozniak ne s’y trouvaient apparemment pas, lorsqu’ils développaient dans le garage de ce dernier pour assembler les premiers Apple I.

Peut-être J.K. Rowling non plus, lorsqu’elle a commencé la rédaction des livres Harry Potter alors qu’elle vivait de l’aide sociale.

Mais je ne peux m’empêcher de penser que nous n’en savons rien, car nous ne connaissons pas les barrières mentales des gens, ni tous les mini-objectifs qu’ils se sont fixés pour en arriver là où ils en sont aujourd’hui.

 

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J’aimerais aborder ce sujet à ma manière, parce que conseiller à n’importe qui de « se lancer » à 300% dans un projet peut en paralyser plus d’un.

« Mais…. Tu critiques ceux qui conseillent de sortir de la zone de confort ? »

Non ! Je ne suis pas là pour dire ce qui est bien ou mal d’écrire, tout simplement car je ne suis pas une censeure de la bonne pensée. Si c’était le cas je serais une vraie troll.

De plus, je le dis et le répète, je trouve cela admirable et comprends tout à fait à quel point cela peut faire rêver de pouvoir se pousser dans ses retranchements facilement.

J’essaie juste d’être un porte-parole pour les personnes qui ne sont pas faites pour se dégager de leur zone de confort comme s’il s’agissait d’aller poster une lettre.

Parce que certes il y a des personnes comme ça, qui sortent des sentiers battus d’une manière formidable. Malgré les difficultés elles osent et c’est extraordinaire pour elles. Mais d’autres – dont je fais partie – ont beau essayer, elles restent sur le bas-côté avec leur regret de n’avoir osé.

Nous sommes tiraillés entre notre peur de ne jamais voir nos envies se réaliser (ce qui nous motive à nous intéresser au développement personnel), et notre peur liée à leur réalisation justement (ce qui nous pousse à rester dans l’inaction).

Ce tiraillement aboutit à une battle entre nos peurs qui est très…inconfortable.

C’est pourquoi je ressens l’envie de parler d’élargir sa zone de confort, qui correspond à une différente manière de procéder.

 

Reve_vie_spirituelleAujourd’hui, j’ai envie de faire l’éloge de la douceur. Repousser les limites d’une zone où l’on se sent bien peut se faire petit à petit, sans se jeter dans le vide de l’inconnu. Parce qu’aussi restreinte soit-elle, n’importe quelle zone peut s’agrandir, doucement, et pas-à-pas.

Parce qu’il existe un point positif dont on ne parle pas suffisamment concernant cette fameuse zone.

On s’y sent bien.

On s’y sent à l’aise.

On s’y sent assuré et confiant.

Et rien que pour cela, elle n’est pas aussi négative que l’on pourrait bien le croire.

Le problème, c’est qu’elle a besoin d’évoluer, tel un petit enfant a besoin d’évoluer pour vivre dans un monde tel que le nôtre.

Pour cette zone, c’est exactement pareil selon ma propre perspective. Elle a besoin d’évoluer pour devenir adaptée à tous ces grands rêves que vous méritez tous de réaliser.

Si vous aspirez du plus profond de votre cœur à devenir marathonien, mais que dans votre zone de confort actuelle vous passez votre temps à faire des soirées bière-foot-chips, autant vous dire que la réalisation de ce rêve n’est pas assurée.

Cependant, j’ai quelques petits conseils pour vous encourager à y aller doucement mais sûrement.

  1. Se créer des petites actions confortables mais régulières.

Pour reprendre l’exemple du marathon, on peut commencer par de 495267_17749869_460x306petites courses à intervalles régulières. Cela permettra de progresser, sans se malmener, et de pouvoir construire sur la longue durée une mentalité de champion.

Pour certains, planifier ce genre d’actions est déjà surhumain. Mais peut-être qu’en planifier une tous les trois semaines est plus simple ? Si c’est le cas, alors on peut commencer par cette fréquence, pour finir par resserrer. L’idée c’est de se sentir à l’aise.

Pour donner un exemple personnel, ça fait quelques temps que j’avais envie d’écrire pour un blog, mais c’était « trop » pour moi. Je n’osais pas, cela me semblait immense. Aujourd’hui j’écris sur ce blog, et je réalise que c’est une action qui est beaucoup plus agréable que si je m’étais jetée à l’eau toute seule il y a quelques mois.

La régularité permet de se sentir à l’aise, et les petites actions permettent de créer des challenges surmontables. La combinaison des deux assure une progression et une évolution à l’intérieur d’une zone de confort grandissante !

  1. Trouver une aptitude qui nous semble naturelle

J’ai choisi l’exemple du marathon VS la bière pour la petite touche d’humour, mais en réalité, j’ai l’impression qu’on a tendance à avoir des rêves qui concernent nos aptitudes naturelles. On valorise souvent le travail acharné, mais pourquoi ne pas tout simplement chercher à développer ce qui est déjà présent en soi ? Cela favorisera le sentiment de confiance et la sérénité.

 

  1. Accepter d’avancer au rythme de la musique, et être patient

Nous vivons dans une société où nous aimons obtenir tout, tout de suite. Mais les envies se concrétisent avec le temps, les actions répétées, les rencontres. On a besoin d’accepter cette réalité pour se sentir serein et avancer pas à pas.

J’ai aussi des rêves, qui sont tellement immenses que je n’ose même pas en parler autour de moi. Mais aujourd’hui j’accepte de prendre le temps pour mûrir, et pour les réaliser.

 

  1. Être satisfait de son évolution

Lorsqu’on fait un pas vers ses rêves, c’est déjà plus que tous ceux qui n’en font aucun ! Je ne dis pas ça pour créer de la comparaison et de la compétition, machaussures-bebe-illustration-4is au contraire pour souligner à quel point c’est important de se féliciter. Tous les petits pas que nous faisons vers nos rêves, nous paraissent minuscules car ils nous semblent trop faibles pour être remarquables. Mais dans 5 ans, on réalisera qu’on a peut-être évolué d’une manière que l’on n’aurait jamais imaginée 5 ans auparavant.

 

Pour conclure, je dirais que dans l’imaginaire d’un grand nombre, sortir de la zone de confort correspond à quelque chose d’insurmontable. On s’imagine devoir se transformer du jour au lendemain en une personne différente. On essaie de se forcer à entreprendre des actions qui nous tétanisent. Résultat : on ne fait rien. Mais on peut très bien se créer des petites actions quotidiennes à mettre en place, un travail sur soi en douceur, se féliciter à chaque nouvelle avancée ; et vivre cette agrandissement de la zone de confort très tranquillement, en prenant le temps nécessaire.

Il n’existe pas un seul chemin tout tracé, et c’est la liberté de chacun de marcher sur une route qui lui correspond.

Avec tout mon soutien,

Mimia.